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Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayures.
Jésus, sous la puissance de l’Esprit, inaugure son ministère de prédication dans la province où il a grandi : la Galilée. L’évangéliste Luc nous le montre même prêchant un jour de sabbat dans la synagogue de Nazareth.
Il est probable que, dans ce passage, saint Luc ait regroupé en un seul récit plusieurs épisodes différents. En effet, dans une première partie, on assiste au déroulement d’une liturgie juive, avec la lecture d’un rouleau du prophète Isaïe, son commentaire ensuite par Jésus, et l’accueil favorable qu’en font les fidèles. Dans une seconde partie, la bienveillance des auditeurs n’est plus là, et finalement ils voudront le tuer. Cependant, on a l’impression que c’est Jésus qui a commencé par faire de la provocation ! Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même” (…) Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. N’est-ce pas plutôt qu’Il interprète tout haut ce que ses compatriotes commencent à penser ou à formuler tout bas ?
Mais revenons au début, tandis que Jésus, ouvrant le rouleau que lui avait remis le servant, tombe sur l’un des plus beaux oracles messianiques du Livre d’Isaïe : L’Esprit du Seigneur est sur moi. Jésus pourra sans peine s’attribuer ce passage d’Isaïe. C’est bien l’Esprit qui a reposé sur Lui au jour de son baptême au Jourdain. C’est ce même Esprit Saint qui le conduisit ensuite au désert. Et c’est encore le Saint-Esprit qui le pousse à retourner en Galilée pour enseigner dans les synagogues. L’Esprit Saint… Qui est-il, pour toi ? Le parent pauvre de la Sainte Trinité, ou Le grand Présent dans ta vie ? Invoque-Le, à temps et à contretemps : « Viens, Esprit Saint ! »
Cet Esprit, dit Jésus, en reprenant Isaïe à son compte, m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, (…) aux captifs leur libération. Et, après cette lecture solennelle, Il s’assied pour prêcher : Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. L’aujourd’hui de Dieu rejoint l’aujourd’hui de ton quotidien pour t’annoncer une bonne nouvelle : Tu es sauvé ! Il suffit que tu accueilles dans ton aujourd’hui ta délivrance avec un cœur de pauvre.
Jésus, Yeshua en hébreu, veut dire : Dieu sauve. De toute faute, de toute idole, de toute attache mauvaise, de tout péché, de toute détresse, de toute angoisse, Jésus, libère-moi, sauve-moi ! Oui, Jésus, sois-moi vraiment Jésus !
Et si tu choisissais, parmi les litanies du Saint Nom de Jésus, une invocation qui te "parle" tout particulièrement, et que tu lances vers le ciel, à tout bout de champ, aujourd’hui ?