Résultat de la recherche
L'optimisme est une forme de courage qui donne confiance aux autres et mène au succès.
L’Évangile d’aujourd’hui aborde la question des actes répréhensibles et propose un plan d’action à prendre en cas de discorde, d’altercation ou de comportement inapproprié. Il s’agit de la correction fraternelle. Il ne consiste évidemment pas à humilier l’autre personne, ou à la punir, ou encore à lui faire sentir notre ressentiment personnel. Il s’agit plutôt d’aider cette personne à guérir une blessure, à se réconcilier avec elle-même et avec Dieu, à croître dans la droiture et la vérité. C’est pourquoi la première démarche, celle qui, normalement, devrait suffire, est celle d’une intervention individuelle, de personne à personne. Si cela ne suffit pas, quelques autres personnes seront appelées à faire valoir leur amitié ou leur force de persuasion. Et ce n’est que si cela ne suffit pas à corriger la situation, que l’ensemble de la communauté ecclésiale sera impliqué.
Être chrétien, être disciple du Christ, c’est être responsable des actes de ses frères et sœurs et de leur cheminement vers Dieu. C’est tout le domaine de la correction fraternelle. Nous avons souvent du mal à trouver notre propre domaine : devons-nous dire quelque chose ? Ne devrions-nous pas les dire ? Quand et comment les dire ? Il n’est pas facile de le constater clairement sur le terrain. Pourtant, en nous parlant ainsi, Jésus nous dit que face aux péchés graves de nos frères, nous ne pouvons pas nous contenter de dire : « C'est son affaire, pas la mienne » !
Notre Seigneur, Lui-même corrige ses disciples à plusieurs reprises, comme nous le montrent les Évangiles : il les réprimande pour l’explosion de jalousie qu'ils manifestent lorsqu'ils voient quelqu'un chasser les démons au nom de Jésus ; il réprimande fermement Pierre parce que sa façon de penser n'est pas celle de Dieu mais celle des hommes ; il freine l'ambition désordonnée de Jacques et Jean, corrigeant avec amour leur compréhension erronée du royaume qu'il annonce.
La correction fraternelle n’étant pas un jugement mais plutôt une aide fraternelle réciproque, je dois, moi aussi, me rendre accessible aux corrections de l’autre, voire même et peut-être de celui que je corrige. Que la Vierge Marie nous aide à faire de la correction fraternelle une saine habitude, afin que dans nos communautés, nous puissions créer de nouvelles relations fraternelles, basées sur le pardon mutuel et surtout, sur la miséricorde de Dieu.