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Il faut répéter que la sainteté ne donne pas la compétence, mais elle éclaire la prudence, qui est la science audacieuse et sereine de l'action.
Qui sont Madeleine, Jeanne et Suzanne ? Qui sont ces femmes qui marchent à la suite de Jésus ? L’évangile nous en dit peu à leur sujet semble-t-il. Et pourtant il nous en dit suffisamment pour que nous en tirions un enseignement fondamental pour la vie de nos âmes.
Le point commun de ces femmes qui suivent Jésus ? Elles ont toutes – nous précise l’évangéliste – été guéries par Lui, dans leurs corps peut-être, mais surtout dans leurs âmes, dont Jésus a chassé les esprits mauvais.
Nous ne savons pas comment suivre Jésus plus avant ? Pas d’autre choix : se laisser d’abord guérir par Lui. Il nous le dit clairement un peu plus tôt dans cet évangile : Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs (Luc 5, 32). Si nous n’avons rien à nous reprocher, si nous n’avons aucun fardeau sur la conscience, aucune faiblesse à guérir ni aucun vice à déraciner, alors passons notre chemin : Jésus n’a rien à nous apporter, Il ne peut rien pour nous, pas la peine de Le suivre.
Un exemple de mal dont nous pourrions nous laisser guérir par Jésus ? En voici un : l’amour de l’argent, dont Saint Paul nous enseigne dans la première lecture qu’il est la racine de tous les maux. Pour cela fuyons ceux qui nous donnent un enseignement différent (…) des paroles solides de notre Seigneur Jésus Christ et suivons plutôt celui du saint apôtre : sachons « nous contenter » de ce dont nous avons besoin, sans tomber dans le piège des convoitises absurdes et dangereuses qui nous mènent à la perdition.
C’est à ce prix que nous pourrons nous emparer de la vie éternelle à laquelle nous sommes appelés.