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Le bonheur ne vient pas à ceux qui l'attendent assis.
À vos marques ... Prêts ... Partez ... C’est un peu comme si le Seigneur nous mettait sur une ligne de course et donnait le départ ... Et pour la moitié du groupe il y aurait un faux départ et, du coup, une disqualification ...
Voilà donc dix jeunes femmes invitées à des noces. Comme c’était la tradition à l’époque de Jésus, elles attendent le futur époux pour l’accompagner avec leur lumière pour entrer chez sa future épouse ... Mais le futur époux ne semble pas très pressé d’arriver et certaines de ces jeunes filles n’ont pas prévu assez d’huile pour leur lampe. Celle qui n’ont pas été assez prévoyantes resteront dehors tandis que les autres vont suivre l’époux dans la maison des noces et donc faire la fête pendant que les autres resteront dehors dans l’obscurité.
À vos marques ... Prêts ... Partez ... N’est-ce pas en effet ce que le Seigneur nous dit aujourd’hui à travers ce texte ?
Est-ce que nous sommes à nos marques en ayant prévu notre lampe ... Est-ce que nous sommes prêts en ayant prévu de l’huile de surplus pour le cas où le futur époux tarderait à venir ? Si c’est le cas, alors : partez ... Entrez vous aussi avec l’époux dans la maison des noces ...
Chaque dimanche, nous sommes invités à nous rendre au festin des noces de l’Agneau, c’est à dire du Christ, et il s’agit pour cela d’être préparés, d’avoir sa réserve d’huile pour pouvoir entrer au festin.
La messe est-elle pour nous un repas de noce, une fête, un festin ? Y venons-nous avec joie ou bien faut-il nous y traîner ? C’est la première question que l’on peut se poser ...
À vos marques ... Prêts ... Partez ... Est-ce que la messe fait partie de nos marques, des points de repères de notre vie, de notre semaine ? Pas si sûr, hélas ... Mais pas question de se lamenter parce qu’avec Jésus il est toujours possible de rejoindre les marques, il est toujours prêt à nous permettre un nouveau départ ...
À vos marques ... Prêts ... Partez ... Sommes-nous prêts ? Avons-nous des réserves d’huile suffisantes ? C’est la seconde question qu’il faut nous poser. Notre cœur est-il prêt pour laisser de la place au Seigneur dans notre vie ? Notre cœur est-il prêt pour participer au festin des noces de l’Agneau ? Qui de nous a envie de laisser de côté une telle fête, de ne pas être trouvé digne d’entrer avec l’époux ... Même si parfois il se fait désirer un peu ... Mais est-ce une raison suffisante pour rester de côté ?
Puissions-nous être trouvés prêts les uns et les autres pour participer au festin des noces ... La meilleure des choses en tout cas, c’est de se précipiter à la porte pour y entrer, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour avoir accès pleinement à la grâce, aux grâces qui nous sont offertes, données, au cours de la Messe.