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Celui qui ne sait pas d'où il vient ne peut savoir où il va car il ne sait pas où il est.
La question des saducéens est manifestement une question piège : ils ne croient pas à la résurrection, veulent tourner Jésus en dérision, et pour cela appliquent un article de loi du Deutéronome (Dt 25,5) avec une histoire qui rend la situation ridicule après la résurrection : puisqu’une femme peut se remarier en cas de décès de son mari, la même femme aurait plusieurs maris au Ciel.
Jésus profite de ce piège pour expliquer plus en profondeur ce qu’est le mariage. Le mariage est voulu par Dieu en vue de la fondation d’une famille et du don de la vie, en ce monde seulement. Au Ciel, nous avons Dieu pour père, il n’y a plus de mort ni de naissance, et nous appartenons à une unique famille. Le mariage devient donc caduc.
C’est en ce sens que, sans dévaluer le mariage, nous pouvons voir dans le célibat consacré une anticipation du Royaume des Cieux. Les personnes qui, volontairement, renoncent au mariage pour se consacrer à Dieu, manifestent, en renonçant à quelque chose de beau, que nous sommes appelés à quelque chose d’encore plus grand, encore plus beau : nous sommes appelés à aimer Dieu face à face, dans la communion des saints, en présence d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
Chacun à notre place, nous sommes appelés à manifester l’amour de Dieu. La Bible nous indique à plusieurs reprises que le mariage représente sur terre l’amour de Dieu pour l’homme ; par ailleurs, le célibat vécu dans la joie rappelle que le mariage n’est pas une fin en soi. Que nous soyons mariés ou non, nous pouvons rendre grâce pour notre vocation, dans laquelle le Seigneur nous appelle à témoigner qu’il nous aime !