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Pour celui qui n'aime pas, l'amour apparaît comme une langue barbare.
En cet Avent nous nous préparons à fêter l’incarnation du Fils de Dieu, Dieu qui se fait homme. Nous fêtons aujourd’hui saint Ambroise, évêque de Milan, qui a lutté au IVe siècle contre l’hérésie arienne qui y sévissait encore, et qui consistait à présenter Jésus comme étant seulement un homme.
Aujourd’hui nous sommes tous conscients que Dieu s’est fait homme, et Jésus nous met pourtant en garde contre un danger qui nous guette, chacun de nous, de pratiquer un christianisme désincarné : une religion de paroles sans pratique. A contrario, la foi pleine et entière rejaillit dans nos actes concrets. La foi est morte sans les œuvres, nous dit saint Jacques !
Nous entendons la parole de Dieu, ou nous la lisons tous les jours grâce à notre application préférée, nous la méditons, sans doute nous prions, mais est-ce qu’elle rejaillit vraiment dans notre vie ? Notre prière rejaillit-elle sur nos actes ?
Le roc de notre vie, c’est le Seigneur, nous dit Isaïe. Ce n’est donc pas seulement notre prière quotidienne qui est fondée sur le Seigneur mais tous les autres aspects de notre vie. Choisir le Seigneur sans ordonner à lui toutes les réalités de l’existence, ce serait bâtir une maison qui ne reposerait sur rien de solide, une maison sans fondement.
En ce début d’Avent, alors que nous renouvelons notre attitude d’attente du Seigneur, nous pouvons nous demander quelle partie de notre vie ne s’appuie pas sur le Seigneur, ce qui peut la rendre fragile. Nous pouvons aussi rendre grâces pour tous les aspects de notre existence qui sont habités par le Seigneur, et il y en a certainement beaucoup ! Demandons à Jésus de venir visiter notre maison, notre demeure. Viens, Seigneur Jésus !