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En tant que disciples de Jésus, nous ne pouvons pas nous soustraire à la tâche de montrer et de transmettre à l’humanité blessée l’amour et la tendresse de Dieu.
Le temps de l’Avent est déjà bien avancé. La crèche est déjà installée. Et nous sommes, comme chaque année, dans l’attente de cette fête joyeuse, lumineuse qui ne cessera jamais de nous bouleverser tant ce qui nous est donné est inouï ! Le Verbe s’est fait chair. Jésus, le Fils de Dieu, a déchiré les cieux, est descendu jusqu’à nous, se faisant petit Enfant, pour nous sauver. Oui, il est vraiment question de Salut !
Comme avant tout grand événement, une préparation est nécessaire. C’est ce que signifie l’Avent : temps d’attente-de veille-de prière-d’intériorité-de silence-de sobriété, et ce, pour accueillir Celui qui vient sans tarder. Jésus vient nous visiter, encore et toujours ! Oui, Il nous a visité une première fois, il y a plus de 2000 ans, mais Il vient une fois encore. La Parole est actuelle, vivante, car son Règne n’a pas de fin. Mais avons-nous vraiment réalisé ce que signifie ce Mystère ineffable ?
Cheminant vers la crèche, ces quelques versets veulent nous interpeller. Dans quel état d’esprit sommes-nous aujourd’hui dans ce monde sans dessus-dessous, ce monde chaotique ?
Sommes-nous comme ces enfants qui ne prennent pas part à ce qui est proposé mais chahutent, se dispersent, s’étourdissent ? Devant une invitation à la joie, à la danse, désirons-nous y prendre part ? Devant la peine, le drame de nos semblables, de notre prochain, nous laissons-nous toucher, sommes-nous saisis de compassion ?
Ou sommes-nous devenus sourds et aveugles comme ces enfants de la parabole ? Parce que le monde est trop dur à regarder, trop pesant à supporter ? Notre cœur s’est-il protégé à ce point voire endurci ?
Depuis « le premier Noël », notre cœur n’aurait-il pas encore été transformé ? Mais il n’est jamais trop tard pour se réveiller !
Poursuivons notre méditation. Jean était sobre et ascète, il est pris pour un possédé, Jésus participe au repas et partage avec ceux qui en ont besoin, il est taxé d’ivrogne. Ces jugements sont durs, partiaux voire injustifiés, dénués de bon sens tout simplement.
Sans raison droite, le jugement des hommes peut être terrible, car il condamne sans raison !
Pour agir avec justesse, nous avons besoin de l’aide du Seigneur, de sa grâce, de sa lumière, de sa sagesse car il est si facile de porter des jugements, de faux jugements, quand le regard est obscurci et le cœur non éclairé : Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés (Luc 6, 37)
La conversion est toujours devant nous. Profitons de ce temps privilégié pour nous laisser rejoindre par la grâce. Laissons tomber nos préjugés, l’écaille de nos yeux et ouvrons-nous à ce que le Seigneur est venu nous proposer : son Royaume, Royaume de paix et d’amour qui n’est pas de ce monde mais qui s’inaugure avant tout et d’abord dans notre cœur et grandit et s’élargit sur le chemin, car l’Amour est contagieux !
L’aujourd’hui de Dieu, n’est-ce pas ici et maintenant ?
Maranatha, viens Seigneur Jésus !