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La bonne façon d'apprendre c'est d'étudier, la meilleure c'est d'écouter, et la très bonne c'est d'enseigner.
Ne connaissant pas Dieu, le monde ne nous connaît pas. Quelle vérité tranchante nous livre la Sainte Écriture aujourd’hui ! Nous l’expérimentons d’ailleurs chaque jour si nous nous efforçons de vivre comme les enfants de Dieu que nous sommes, et plus nous nous rapprochons de Dieu plus nous nous devenons étrangers au monde.
Cette incompréhension du monde envers nous peut nous être inconfortable voire nous faire souffrir, mais il faut pourtant bien plus s’attrister de ce qui en est la cause, à savoir de ce que le monde ne connaît pas Dieu, afin que touchés par cette tristesse légitime nous puissions agir pour qu’Il soit mieux connu.
Cette situation a été vécue avant nous par Sainte Geneviève, dont l’Église fait mémoire aujourd’hui (ou qu’elle fête si nous nous trouvons à Paris ou à Nanterre). Elle vivait dans un empire romain en pleine décomposition, la Gaule étant dominée par des Wisigoths ariens et des Francs païens, et ravagée par les Huns d’Attila. S’étant offerte à Dieu dans la virginité consacrée, elle ne s’engageait pourtant pas moins dans le monde de son époque, rendant témoignage au Christ, se dépensant sans compter pour ses concitoyens de Paris et particulièrement pour les pauvres. Finalement en ces temps troublés elle eut une influence décisive sur Clovis et sur sa conversion, avec les conséquences que l’on sait pour notre pays et toute l’Europe occidentale.
À l’exemple de Sainte Geneviève, œuvrons pour que notre monde connaisse Dieu. Pensons à des personnes précises dans notre entourage, offrons-les à Dieu dans notre prière, et voyons comment nous pourrions rendre témoignage du Christ sauveur auprès d’elles.