Résultat de la recherche
La nation est une famille, le nationalisme une abstraction.
Dans une nuit de printemps, Jésus reçoit en privé un disciple attiré par la lumière du Royaume : Nicodème, maître de la Loi, un personnage en vue qui ne manque pas d’humilité pour demander conseil. Le dialogue l’éclaire avec des perspectives messianiques de plénitude : la foi, l’eau, l’Esprit.
– Seigneur, donne-nous la docilité des bons disciples, quand ils t’interrogent au milieu de leurs ténèbres.
Une nouvelle naissance devra inaugurer une vie nouvelle. L’Alliance définitive est proche ; le salut est plus fort que le péché. Enfin, Jésus perce l’un des épisodes symboliques du Pentateuque : le récit du serpent de bronze, qui annonçait le sacrifice rédempteur.
Le péché d’incrédulité avait sévi dans le peuple de Dieu, avec des conséquences désastreuses : des serpents venimeux frappèrent, mais Dieu apporta un recours de miséricorde à la détresse. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Dieu prépare la voie de réconciliation. Le Fils éternel deviendra le gage de l’amitié retrouvée. Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
– Accorde-nous, Père de Miséricorde, la simplicité d’accueillir la générosité de ton Fils.
Le Fils unique est l’envoyé et le protagoniste de la miséricorde divine. Avant d’être juge, il est avocat, rançon, propitiatoire. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Le pécheur a le pardon à la portée de la main ; devant l’initiative du Père, il ne lui reste que d’accepter le rôle du Fils. L’enjeu de la foi est la clé du salut. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
– Que ta vérité, Seigneur, soutienne notre conversion.
L’initiative céleste éclaire la terre, mais elle attend à son tour une réponse fidèle. Le salut ne relève ni de l’automatisme ni de la magie. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Le Fils accepte le drame de la liberté devant la révélation du salut. Nicodème est mis au courant de ce défi décisif. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu.