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Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse.
Jésus est à Jérusalem dans le Temple lors de la fête des Tabernacles. C’est pour lui une occasion déterminante de manifester clairement sa mission. Il vient de proclamer une grande prophétie en se révélant comme source d’eau vive : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive (vv. 37-38 précédant cet évangile-ci).
Les pèlerins sont impressionnés et se mettent à discourir à son sujet : ne serait-il pas le Prophète, celui qui, selon Moïse, doit venir, semblable à lui (cf. Dt 18, 15) ? D’autres se demandent s’il n’est pas le Messie en personne. D’autres encore, reproduisant les dires des Pharisiens, rétorquent : comment le Christ pourrait-il venir de Galilée alors qu’il est de la descendance de David ?
Nombre de Juifs ignorent alors que Jésus est né à Bethléem : ils n’ont pas pris la peine de se renseigner ; aussi récusent-ils sa légitimité.
Hier comme aujourd’hui, la parole de Dieu provoque une division : entre celui qui l’accueille et celui qui la refuse. Cela se produit aussi à l’intérieur de notre cœur, lorsque nous ressentons la beauté et l’élévation de l’enseignement du Seigneur. La voix de la vérité ne peut pas ne pas retentir en nous, comme chez ces gardes envoyés par les chefs des prêtres arrêter Jésus. Mais, en même temps, nous sommes enclins à la repousser. Car elle nous met en discussion, en difficulté. Et cela nous coûte de l’observer.
Quelle est la solution ?
– Nous imbiber des évangiles, en les « ruminant », en nous aidant de bons commentaires qui nous en livrent, uni aux circonstances de l’époque, le sens surnaturel ? En effet, la parole du Christ est puissante, de la puissance de l’amour. Et l’amour est unitif : il nous pousse à le rejoindre dans le concret de son existence à Bethléem, à Nazareth, à Jérusalem.
– Certes, nous sommes convaincus qu’il est Dieu, mais peut-être pas qu’il nous voit, qu’il nous parle, qu’il cherche notre cœur. Pour répondre à son souhait, il nous faudrait, non pas quelques attentions parsemées dans la journée, non pas une piété « éclatée » dans la durée, mais une piété dense qui soit vie, qui repose sur un colloque, une interaction constante à l’occasion de nos activités.
Regardons, chérissons, aimons la Vierge qui méditait dans son cœur les événements de la vie du Seigneur. Elle nous fera sortir de nos horizons, nous nourrira de la tendresse de son Fils, pour apporter à tous le pardon et l’amitié de Dieu.