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La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni la pratique et la théorie : rien ne fonctionne et personne ne sait pas pourquoi.
Jour après jour, nous voyons la Passion du Christ approcher. Aujourd'hui nous lisons dans l'Évangile que l'on cherche à lapider Jésus.
En cette semaine de la Passion, l'Église rappelle aujourd'hui les douleurs de Marie, Notre-Dame des Douleurs. Cette vénération existe depuis des siècles. On a écrit des hymnes en l'honneur de Notre-Dame des Douleurs, la plus connue étant le Stabat Mater : la mère au pied de la croix.
La piété chrétienne a recueilli les douleurs de la Vierge et parle des “sept douleurs” de Marie. Le pape François nous les rappelait l'année dernière : « La première, à peine quarante jours après la naissance de Jésus, la prophétie de Syméon qui parle d'une épée qui transpercera son cœur (cf. Lc. 2, 35). La seconde douleur est celle de la fuite en Égypte pour sauver la vie de son fils (cf. Mt. 2,13-23). La troisième douleur, ce sont ces trois jours d'angoisse quand l'enfant est resté dans le temple (cf. Lc. 2, 41-50). La quatrième douleur, quand la Vierge rencontre Jésus sur le chemin du Calvaire (cf. Jn. 19, 25). La cinquième douleur de la Vierge est la mort de Jésus, voir son Fils là, crucifié, nu, qui meurt. La sixième douleur est la descente de Jésus de la croix, mort, et elle le prend entre ses bras comme elle l'avait pris entre ses bras plus de 30 ans auparavant à Bethléem. La septième douleur est la sépulture de Jésus. Ainsi, la piété chrétienne parcourt ce chemin de Marie qui accompagne Jésus » (Homélie du 3 avril 2020).
Au lendemain de l'Annonciation, restons très unis au Seigneur avec le regard de la Vierge Marie, elle qui a été toujours très unie à lui spécialement à l'heure de sa Passion.
Que de consolations le Seigneur a pu avoir en voyant sa mère à ses côtés dans son chemin de souffrance et de douleur. Que de consolations le Seigneur pouvons-nous donner au Seigneur quand nous l'accompagnons dans la vie ordinaire, quand nous sanctifions notre travail, quand nous offrons les petites contrariétés de la journée en restant joyeux malgré les circonstances qui peuvent parfois susciter de l'agacement et de l'impatience.
Le petit François Marto, l'un des voyants de Fatima, a été très touché par les larmes de la Vierge Marie. Sa mission, il l'avait comprise : consoler la Vierge Marie et le Seigneur face aux offenses des hommes. Pas simplement celles des pharisiens, mais aussi celle des offenses actuelles, ces nouvelles pierres lancées au Seigneur que sont les péchés. Pour cela il ne perdait pas une occasion d’offrir des petits sacrifices, de réciter son rosaire, de conduire les âmes au Seigneur.
C'est ce que nous voulons faire en ce vendredi de la Passion. Vierge Marie Notre-Dame des douleurs, intercédez pour nous.