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Il ne faut pas juger les gens sur leurs fréquentations. Tenez, par exemple : Judas ! Il avait des amis irréprochables !
François Mauriac écrivait dans sa Vie de Jésus : « À qui d'entre nous l'auberge d'Emmaüs n'est-elle familière ? Qui n'a pas marché sur cette route, un soir où tout semblait perdu ? Le Christ était mort en nous. On nous l'avait pris : le monde, les philosophes et les savants, notre passion. Il n'y avait plus de Jésus pour nous sur la terre. Nous suivions un chemin, et quelqu'un marchait à nos côtés. Nous étions seul et nous n’étions pas seul. C'est le soir. Voici une porte ouverte, cette obscurité d'une salle où la flamme de la cheminée n'éclaire que la terre battue et fait bouger des ombres. ».
Prenons notre bâton et parcourons encore cette chère route d’Emmaüs avec Jésus ressuscité.
Vous marchez près de moi Seigneur mais mes yeux ne vous reconnaissent pas. C’est mon péché qui m’empêche de Vous voir, mais Vous venez à ma rencontre et Vous Vous mettez à mon écoute. Je suis plein d’espoirs humains qui ne cessent de me décevoir, mais Vous faîtes grandir en moi l’espérance véritable, la seule qui ne peut être déçue, celle d’être uni à Vous pour l’éternité après avoir accueilli Votre salut.
Je suis sans intelligence et lent à croire, ouvrez-moi les Écritures afin que mon cœur brûle, afin que je comprenne que Vous accomplissez toute chose, les promesses des Écritures comme les aspirations vraies du cœur humain. Plutôt que de Vous imposer, Vous Vous éclipsez discrètement. Que je sache toujours vous retenir, que je sache garder Votre présence du matin jusqu’au soir. Qu’après Vous avoir attendu et désiré avec les prophètes, mes yeux s’ouvrent pour Vous reconnaître et Vous recevoir dans la Sainte Eucharistie.
Et que Vous ayant rencontré je sache toujours reprendre le chemin de Jérusalem pour témoigner dans l’Église de la bonne nouvelle de Votre résurrection.