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L'amitié ne rend pas le malheur plus léger, mais en se faisant présence et dévouement, elle permet d'en partager le poids, et ouvre les portes de l'apaisement.
Dans ces deux promesses johanniques de l’Esprit Saint, données par Jésus après la Cène, l’Esprit Saint est appelé Paraclet et Esprit de Vérité.
Dans l’Ancien Testament, notamment dans le Livre d’Isaïe, Dieu est le grand consolateur de son peuple. Dans le Nouveau Testament, il est pour Paul le Dieu de toute consolation. C’est en ce sens de Consolateur, que Jean, et lui-seul, emploie le mot de Paraclet pour désigner l’Esprit Saint. Paraclet, Avocat, l’Esprit Saint a un rôle de Défenseur, d’Assistant, comme les disciples l’ont expérimenté, notamment lors des premières persécutions.
Esprit de vérité, il fait accéder à la vérité tout entière, éclairant le mystère du Christ, Fils de Dieu, pour nous faire connaître et aimer Jésus, la Vérité incarnée. L’Esprit nous connaturalise au monde de Dieu, il nous guide dans une connaissance toujours plus profonde du mystère d’amour qu’est la vie trinitaire. La troisième personne de la Trinité est lumière au même titre que le Père et le Fils ; elle éclaire les croyants par ses dons d’intelligence et de science, en particulier.
L’Esprit Saint donne l’intelligence du mystère de Jésus-Christ dans l’Écriture par des lumières et des grâces qui confortent la foi. Il continue, dans l’Église, l’action du Ressuscité, en nous dévoilant le sens des Écritures, comme Jésus le fit sur la route d’Emmaüs.
Le don de sagesse, qui fait tout considérer au niveau de Dieu, donne une capacité nouvelle à pénétrer plus loin dans les mystères de la foi, à saisir la splendeur de la Vérité, jusqu’à en goûter intimement la mystérieuse douceur.
L’Esprit saint scelle le témoignage de l’Écriture, du Père et du Fils, fondé sur la croix rédemptrice que les apôtres ne peuvent « porter » (le verbe du portement de croix) avant la Pentecôte. Non seulement il aide à comprendre la signification fondamentale de l’histoire de l’Église, mais il donne la force de témoigner, jusqu’à la mort, de la Vérité.
Que l’Esprit de Pentecôte vienne affermir en notre âme l’amour de la vérité, pour que nous « parlions la vérité » comme une langue vivante (cf. Ps 14,2), comme notre seconde langue maternelle. Qu’il soit sans cesse notre force dans l’épreuve, dans la persécution sous ses formes les plus inattendues, afin que nous demeurions à temps et à contre-temps des témoins de Jésus ressuscité. Enfin supplions-le de faire de nous des « paraclets », des consolateurs de nos proches, par des regards et des propos de lumière et d’amour.