Ne serait-ce qu'une seconde...

Ne serait-ce qu'une seconde...

Point n'est besoin d'expliquer ce clip. Il parle de lui-même. Oublier la maladie, ne serait-ce qu'une seconde, c'est difficile mais Mimi Foundation a réussi cet exploit, et de belle manière. Quel serait notre désir pendant cette toute petite seconde ? Rire, aller au fond de nous-même, converser, câliner, ou tant d'autres choses encore ?

Nous devons prendre soin de nos malades et les considérer comme des personnes à part entière, en les ramenant à la vie, à la joie du quotidien, à la joie de profiter du temps qu'il reste. N'oublions pas que la tristesse et l'inquiétude sont souvent proportionnelles au temps perdu. Alors mettons notre temps à profit, chaque seconde, pour la gloire de Dieu. Et lorsque nous éprouverons de l'impatience, une sainte impatience à tirer profit de toutes les minutes, nous serons comblé de joie et de paix, car nous ne penserons pas à nous. Et si malgré tout nous continuiions à penser à nous, c'est que notre impatience tourne autour de nous, et là, nous n'aurions plus qu'à rectifier, à sortir de notre petit moi orgueilleux et nauséabond pour nous ouvrir véritablement à l'amour du prochain.

Vivons la miséricorde ! 

Simone, Carpe Deum