L'Espérance est sans limites

L'année Jubilaire, dont le thème est l'Espérance, a commencé il y a déjà presque un mois. Peut-être avons-nous déjà réfléchi à cette vertu de l'Espérance. Comment pouvons-nous être des porteurs d'espérance auprès de ceux qui sont autour de nous ?

Comme vous l'avez peut-être remarqué, sur CarpeDeum nous aimons bien montrer des hommes et des femmes qui ont pu surmonter des difficultés... énormes ! Et nous continuons, car l'espérance ne peut rester une belle intention. Oui, une vie plus humaine est possible !

J'aurais presque envie de dire que cette année de l'Espérance doit être l'occasion de découvrir celles et ceux qui ont vécu cette espérance, tout simplement pour nous aider et nous encourager.

C'est le cas de Deng Thiak Adut, dont la vie est racontée dans un petit film par la Western Sydney University. Le destin a souri à cet enfant soldat. A l'age de 6 ans, Deng est enlevé à sa mère, marche pendant 33 jours dans le désert éthiopien, puis est forcé de combattre avec les forces rebelles. A 12 ans il se fait tirer dans le dos, puis est exfiltré clandestinement du Soudan par les Nations Unies. La Western Sydney University le prend sous son aile. A 15 ans, il apprend a lire. En homme libre, il choisit de vivre dans sa voiture. Diplômé en droit, il protège aujourd'hui les autres. Deng, l'avocat réfugié, continue donc à combattre. L'Espérance n'a pas de limites.

Les dégats de nos vies ont des conséquences. Nous pouvons souffrir, penser que nous ne sommes pas à la hauteur, et nous appitoyer sur nous-mêmes.

     "Contra spem, in spem!" — Que notre espérance soit sûre et vivante contre toute espérance ! Appuyons-nous sur ce rocher ferme qui nous sauvera et nous poussera. C'est une vertu théologale, magnifique, qui nous encouragera dans notre marche : ne craignons pas d'aller trop loin ; et en plus elle nous empêchera de nous arrêter. Mais oui ! Cultiver l'Espérance c'est rendre sa volonté toujours plus forte.