Gérer son temps en famille mérite le prix Nobel
« Le temps de la famille, nous le savons bien, est un temps compliqué et affolé, occupé et préoccupé. C’est toujours trop rapide, cela ne suffit jamais, il y a tant de choses à faire. Celui qui fait une famille s’engage vite à résoudre une équation que même les grands mathématiciens ne savent pas résoudre : à l’intérieur des vingt-quatre heures il faut en faire deux fois plus ! C’est ainsi n’est-ce pas ? Il y a des mamans et des papas qui pourraient obtenir le prix Nobel, pour cela, n’est-ce pas ? En 24 heures ils en font 48 ! Je ne sais pas comment ils font mais ils s’activent et le font ! Il y a tant de travail en famille ! » Telles sont les récentes paroles du Saint-Père.
Et oui, au delà de la gestion du temps et des activités de chacun, en famille, il faut vivre en bonne entente, comprendre, pardonner. Le fait que quelqu'un pense autrement que nous — surtout lorsqu'il s'agit de choses qui font l'objet de la liberté d'opinion — ne justifie en aucune façon une attitude d'inimitié personnelle, ni même de froideur ou d'indifférence. Notre foi chrétienne nous dit que la charité, il faut l'exercer envers tous, et aussi bien envers ceux qui n'ont pas la grâce de croire en Jésus-Christ. À fortiori faut-il l'exercer envers ceux auxquels on est uni par le sang et la foi, lorsque surgissent des divergences dans des questions d'opinion ! Comme dans ces domaines-là, personne ne peut prétendre détenir la vérité absolue, le commerce mutuel, affectueux, est le moyen d'apprendre des autres ce qu'ils peuvent nous enseigner ; et pour les autres d'apprendre, s'ils le veulent, ce que chacun de ceux qui vivent avec eux peut leur apprendre : c'est toujours quelque chose.
Il n'est pas chrétien ni même humain qu'une famille se divise sur de telles questions. Lorsqu'on comprend à fond la valeur de la liberté, lorsqu'on aime passionnément ce don divin de l'âme, on aime le pluralisme que la liberté implique.
Alors, bonne semaine... en famille !