Le Seigneur sur la Croix

Le Seigneur sur la Croix

Les péchés des hommes, leurs barbaries sans nombre, ne sont-ils pas plus insoutenables encore que ces images si on les compare à l'amour infini de Dieu ? 

Cette journée sera la plus longue et la plus dure. Plongeons nous dans la scène, tel un personnage de plus. Laissons-nous toucher. Souffrons ensemble avec Lui.

Et ces mots qui nous surprennent : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Comme un cri de désespoir... Mais il faut savoir qu'il s'agit du début du psaume 22 et lorsque les juifs priaient les psaumes, ils ne faisaient qu’en énoncer  les premiers mots, chacun connaissant la suite par cœur, comprenant ainsi le sens de la prière. Voici ce que dit la suite de ce psaume :

« C’est en toi que nos pères espéraient, ils espéraient et tu les délivrais / Quand ils criaient vers toi, ils échappaient ; en toi ils espéraient et n’étaient pas déçus / Et moi je suis un ver, pas un homme, raillé par les gens, rejeté par le peuple / Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricannent et hochent la tête : / « il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre ! Qu’il le sauve puisqu’il est son ami ! » (…) Oui, des chiens me cernent, une bande de vaurien m’entoure. Ils me percent les mains et les pieds / Je peux compter tous mes os. Ces gens me volent, ils me regardent / Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement (…) La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui : « Oui, au Seigneur la royauté, le pouvoir sur les nations ! »

Le Christ semble abandonné, mais il dit à ce moment précis à l’humanité entière : Je suis bien celui qu’attendaient vos Pères. Je suis en train de vous sauver.

Merci Ô mon Dieu... Merci Seigneur, Dieu de l'Univers ! Que devant cette douleur infinie je me décide désormais à mener une vie qui t'honore, une vie de louanges, une vie qui me mette sur le chemin de ton Royaume.

Amen.

Marcel, Carpe Deum