Bons départs...

Bons départs...

La vie est ainsi faite… Il y a des départs, des changements, qui sont vécus plus ou moins bien par les uns et par les autres.

Ces changements peuvent nous faire souffrir, même si « on n’habite pas loin », comme le dit la pub… Il n’empêche, voir les enfants partir, cela peut coûter. Et ne parlons pas des départs plus définitifs, auxquels nous serons tous confrontés, un jour ou l’autre.

J’ai dû faire face dernièrement à un départ de ce genre. Qui n’a pas encore eu lieu, mais qui m’a fait beaucoup réfléchir. Et si le projet dans lequel vous vous êtes investi depuis plusieurs années venait à s’arrêter ? Avec un nouveau départ, vers autre chose. Avec le sentiment de se dire : « Mais je faisais ça pour Dieu, pourquoi faut-il que cela change ? » Pensez aux prêtres qui doivent quitter leurs paroisses, parce que l’on a besoin d’eux ailleurs. Donc, oui, les départs, ça peut faire mal.

Imaginons ce qui a dû se passer dans la tête du Christ lorsqu’il a quitté ses apôtres, lorsqu’il a quitté sa Mère, juste avant sa passion, ou même tout simplement lorsqu’à l’âge de 12 ans, il est resté au temple. « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne savez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? »

Et Marie, et Joseph, tous saints qu’ils étaient, ont souffert.

Une fois encore, Jésus nous montre comment gérer ces départs. Il nous montre la théorie, ce qui ne signifie pas que la pratique soit facile. « Mon royaume n’est pas de ce monde ». « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas ». « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé ». « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi ».

Bref, je ne vais pas recopier tout l’évangile. Simplement, donner quelques pistes de réflexion. La vie nous porte à la prière. Le Pape François est souvent revenu sur cette idée : il faut prier avec son histoire. Et comprendre que nous sommes faits pour le Ciel, pour la vie éternelle, pour vivre toujours avec Dieu notre Père !

Bons départs !

Mélanie