La fête des mères

La fête des mères

Et oui, elles peuvent être Présidente de la République, nounou, boulangère, comédienne, prof, fleuriste, journaliste, sans emploi, pédiatre. Elles sont possessives, bienveillantes, maladroites, absentes, omniprésentes, débordées, culpabilisantes, indulgentes, aimantes, fragiles, en pleine possession de leurs moyens ou perdant la tête. Bien vivantes ou déjà un souvenir ... Fils ou fille, nous restons quoiqu'il arrive leur enfant avec l'envie qu'elles nous lâchent et la peur qu'elles nous quittent. Alors aujourd'hui plus spécialement, ça va être leur fête !

Les enfants, spécialement quand ils sont encore petits, ont tendance à se demander ce que leurs parents doivent réaliser pour eux, oubliant en revanche les obligations de piété filiale. Les fils sont d’ordinaire très intéressés, mais les mères n'attachent pas beaucoup d’importance à cette attitude, parce qu’elles ont assez d’amour dans leur cœur et qu’elles aiment de la meilleure affection possible : celle qui se donne sans rien attendre en retour.

Il en est de même avec Sainte Marie. Mais nous devons faire l’effort d’une observation plus poussée. Nos manques de délicatesse envers cette bonne Mère, si nous en trouvons, doivent nous faire mal. Comment lui rendons-nous hommage ?

Retournons à l’expérience de chaque jour, aux rapports avec nos mères sur la terre. Que désirent-elles par-dessus tout de leurs enfants qui sont chair de leur chair et sang de leur sang ? Leur plus grand désir c’est de les avoir tout près d’elles. Quand les enfants grandissent et qu’il n’est plus possible qu’ils restent à leurs côtés, elles guettent avec impatience leurs nouvelles, tout ce qui leur arrive les émeut : depuis une légère maladie jusqu’aux faits les plus importants.

Alors, Bonne fête maman, bonne fête de la Trinité, ... et bon dimanche ! 

Honorine, Carpe Deum