Audience générale - Bibliothèque du Palais apostolique - 3 juin 2020
Frères et sœurs, sur la base d’une promesse à laquelle il a du se fier, Abraham a osé quitter son pays, ses racines et sa famille pour marcher vers un avenir nouveau. Modèle du parfait homme de Dieu se soumettant à sa volonté, même quand celle-ci semble dure, Abraham fait confiance à la parole entendue. Un rapport nouveau avec Dieu est alors introduit dans l’histoire religieuse de l’humanité : la vie du croyant commence à être conçue comme une vocation, elle est le lieu où se réalise une promesse qui donne la force et qui, un jour, se réalisera. Dieu n’est plus lointain, entrevu seulement à travers les phénomènes cosmiques. Le Dieu d’Abraham, devient mon Dieu, le Dieu de mon histoire personnelle qui guide mes pas, qui ne m’abandonne pas. Il est le Dieu Providence. Abraham devient familier de Dieu, capable de discuter avec lui, mais toujours fidèle, et cela jusqu’à l’épreuve suprême, lorsqu’il lui est demandé de sacrifier son fils Isaac. Il vit alors la foi comme un drame, comme un chemin à parcourir dans la nuit. Mais Dieu a vu sa totale disponibilité, il retient la main d’Abraham et épargne son fils.