Message aux chefs d'état
Le 19 septembre dernier, il n' y avait pas à l'ONU que les discours de Trump et Macron. Le secrétaire général António Guterres avait aussi un message à faire passer. "Je suis moi-même un migrant, comme bon nombre d'entre vous". Et si nous étions nous-mêmes des migrants, des réfugiés, comment aimerions-nous être traités ?
Cela permet de remettre au goût du jour le discours du Saint Père du 21 août dernier en préparation de la journée mondiale du migrant et du réfugié le 14 janvier prochain. Le pape François y avait défendu le regroupement familial, la libre circulation, le droit du sol et le respect des cultures d'origine.
Mais il a précisé également que « l’intégration n’est pas une assimilation qui conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle ». C'est au contraire un "processus de longue haleine", qui peut être "accéléré à travers l'offre de citoyenneté dissociée des capacités économiques et linguistiques", et par la régularisation de sans-papiers qui "peuvent faire valoir une longue présence dans le pays"...
Bref, il y a encore fort à faire, fort à prier, et quelques sacrifices à offrir ! Excellent week-end à tous !