Neuvaine à Marie qui défait les n�uds
Le tableau de « Marie qui défait les nœuds » est vénéré dans l’église de Saint Peter am Perlack, à Augsbourg en Allemagne, depuis 1700.
L’auteur (inconnu) s’est inspiré d’une méditation de Saint Irénée qui, à la lumière de la comparaison établie par Saint Paul entre Adam et le Christ, a établi celle entre Ève et Marie. « Ève, par sa désobéissance, fit le nœud du malheur pour l’humanité ; alors qu’au contraire, par son obéissance, Marie le dénoua. »
Reine du Ciel, elle écrase sous ses pieds la tête du « serpent », symbole des forces du Mal, qu’elle a terrassées par ses vertus. « Oh ! Comme les démons tremblent en entendant seulement prononcer le nom de Marie », dit Saint Bernard. Dans les tentations, invoquons avec confiance le nom de Marie, qui accorde la victoire à tous ceux qui l’invoquent.
Le tableau la représente suspendue entre ciel et terre, resplendissante, accompagnée de l’Esprit Saint dont le souffle gonfle son manteau. Une troupe d’anges entoure Marie. Ils joignent leurs prières aux nôtres pour les faire monter vers le ciel.
L’un d’eux tient le ruban de nos vies, tout encombré de nœuds de toutes tailles, faciles à défaire ou très serrés, groupés ou éloignés, conséquences du péché dans tous les domaines de notre vie : affectifs, familiaux, professionnel, communautaires … et le présente à Marie, qui en défait les nœuds, l’un après l’autre.
Un autre ange prend le ruban de notre vie, nous regarde et nous dit : « Regardez ce qu’Elle a fait. Voyez ce que Marie peut faire par son intercession. Ayez donc confiance en Elle. Abandonnez-lui vos difficultés et vos angoisses ! »
La Vierge Marie, notre Mère miséricordieuse vient à notre secours, comme l’archange Raphaël conduisant Tobie, représentés dans le bas du tableau. Au Ciel, elle intercède sans cesse pour nous et sa maternité aimante s’occupe de ses enfants entourés de dangers et paralysés par les nœuds de l’emprise du mal. Osons donc déposer nos nœuds dans ses mains.