Septième station
Jésus tombe pour la seconde fois
R/. Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons.
V/. Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.
Ce n'est pas la pierre sous le pied, ni le licou tiré trop fort, c'est l'âme qui fait défaut tout à coup. Ô milieu de notre vie ! Ô chute que l'on fait spontanément ! Quand l'aimant n'a plus de pôle et la foi plus de firmament, parce que la route est longue et parce que le terme est loin, parce que l'on est tout seul et que la consolation n'est point ! Longueur du temps ! Dégoût en secret qui s'accroît de l'injonction inflexible et de ce compagnon de bois ! C'est pourquoi on étend les deux bras à la fois comme quelqu'un qui nage ! Ce n'est plus sur les genoux qu'on tombe, c'est sur le visage. Le corps tombe, il est vrai, et l'âme en même temps a consenti.
Sauvez-nous de la Seconde chute que l'on fait volontairement par ennui.
- Notre Père…
- Je vous salue Marie…
R/. Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort.
V/. Et à la mort sur une croix.