Quatrième station
Jésus rencontre sa très sainte Mère
R/. Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons.
V/. Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.
Mères qui avez vu mourir le premier et l'unique enfant, rappelez-vous cette nuit, la dernière, auprès du petit être gémissant, l’eau qu'on essaye de faire boire, la glace, le thermomètre, et la mort qui vient peu à peu et qu'on ne peut plus méconnaître. Mettez-lui ses pauvres souliers, changez le de linge et de brassière. Quelqu'un vient qui va me le prendre et le mettre dans la terre Adieu, mon bon petit enfant ! Adieu, ô chair de ma chair !
La quatrième Station est Marie qui a tout accepté. Voici au coin de la rue qui attend le Trésor de toute pauvreté, ses yeux n'ont point de pleurs, sa bouche n’a point de salive. Elle ne dit pas un mot et regarde Jésus qui arrive. Elle accepte. Elle accepte encore une fois. Le cri Est sévèrement réprimé dans le cœur fort et strict Elle ne dit pas un mot et regarde Jésus-Christ. La Mère regarde son Fils, l'Eglise son Rédempteur. Son âme violemment va vers lui comme le cri du soldat qui meurt ! Elle se tient debout devant Dieu et lui offre son âme à lire. Il n'y a rien dans son cœur qui refuse ou qui retire. Pas une fibre en son cœur transpercé qui n'accepte et ne consente. Et comme Dieu lui-même qui est là, elle est présente. Elle accepte et regarde ce Fils qu'elle a connu dans son sein. Elle ne dit pas un mot et regarde le Saint des Saints.
- Notre Père…
- Je vous salue Marie…
R/. Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort.
V/. Et à la mort sur une croix.