Prier avec les saints

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

Il est des âmes sur la terre qui cherchent en vain le bonheur mais pour moi, c’est tout le contraire : la joie se trouve dans mon cœur. Cette joie n’est pas éphémère, je la possède sans retour comme une rose printanière, elle me sourit chaque jour. Vraiment je suis trop heureuse, je fais toujours ma volonté… Pourrais-je n’être pas joyeuse et ne pas montrer ma gaieté ? Ma joie, c’est d’aimer la souffrance, je souris en versant des pleurs, j’accepte avec reconnaissance les épines mêlées aux fleurs. Lorsque le Ciel bleu devient sombre et qu’il semble me délaisser, ma joie, c’est de rester dans l’ombre, de me cacher, de m’abaisser. Ma joie, c’est la Volonté Sainte de Jésus mon unique Amour ! Ainsi je vis sans nulle crainte, j’aime autant la nuit que le jour. Ma joie, c’est de rester petite aussi quand je tombe en chemin. Je puis me relever bien vite et Jésus me prend par la main. Alors le comblant de caresses, je Lui dis qu’Il est tout pour moi et je redouble de tendresses lorsqu’Il se dérobe à ma foi. Si parfois je verse des larmes, ma joie, c’est de les bien cacher. Oh ! Que la souffrance a de charmes quand de fleurs on sait la voiler ! Je veux bien souffrir sans le dire pour que Jésus soit consolé. Ma joie, c’est de Le voir sourire lorsque mon cœur est exilé. Ma joie, c’est de lutter sans cesse afin d’enfanter des élus. C’est le cœur brûlant de tendresse de souvent redire à Jésus : « Pour Toi, mon Divin petit Frère, je suis heureuse de souffrir, ma seule joie sur cette terre c’est de pouvoir Te réjouir ». Longtemps encore je veux bien vivre Seigneur, si c’est là Ton désir dans le Ciel je voudrais Te suivre si cela Te faisait plaisir. L’amour, ce feu de la Patrie ne cesse de me consumer que me font la mort ou la vie ? Jésus, ma joie, c’est de T’aimer ! Ainsi soit-il.     

Jésus, Tu connais mon nom, et Ton doux regard m'appelle ... Il me dit : « Simple abandon, je veux guider ta nacelle ». De Ta petite voix d'enfant, Oh ! Quelle merveille ! De Ta petite voix d'enfant, Tu calmes le flot mugissant, et le vent. Si Tu veux Te reposer, alors que l'orage gronde, sur mon cœur daigne poser Ta petite tête blonde. Que Ton sourire est ravissant lorsque Tu sommeilles ! Toujours avec mon plus doux chant, je veux Te bercer tendrement, Bel Enfant ! Ainsi soit-il.  

Ô Jésus, Éternel souverain Prêtre, gardez vos prêtres sous la protection de votre Sacré-Cœur, où personne ne peut leur faire de mal. Gardez sans tache leurs mains consacrées, qui touchent chaque jour votre Corps sacré. Gardez pures leurs lèvres, qui sont empourprées de votre Précieux Sang. Gardez pur et détaché leur cœur, qui est marqué du sceau sublime de votre glorieux Sacerdoce. Faites-les grandir dans l'amour et la fidélité envers Vous ; protégez-les de la contamination de l'esprit du monde. Donnez-leur avec le pouvoir de changer le pain et le vin, le pouvoir de changer les cœurs. Bénissez leurs travaux par des fruits abondants, donnez-leur un jour la couronne de la Vie éternelle. Ainsi soit-il.