Confession

Pour se préparer : examens de conscience

Pour se préparer : examens de conscience

Pour se préparer :

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché en pensée, en parole, par action et par omission, (en se frappant la poitrine) oui, j'ai vraiment péché.

C'est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

 

Examen de conscience

L’examen de conscience est une démarche très personnelle, différente d’une personne à l’autre. Néanmoins, si cela peut vous aider, nous vous proposons plusieurs schémas d’examen de conscience, que vous pouvez adapter à votre situation.


Exemple n° 1

Sur le premier commandement : Dieu a-t-il été le premier servi dans mes journées ? Lui ai-je toujours fait une confiance totale ? Ai-je consacré un temps suffisant chaque jour à le prier ? Ai-je cherché loyalement quelle était la volonté de Dieu avant de décider quelque chose d’important ?

Ai-je cherché à mieux connaître Dieu et ma foi en cherchant à me former, en étudiant l’enseignement de l’Église dans les domaines qui me concernent (par exemple vie professionnelle, familiale) ? Ai-je eu peur de paraître chrétien ?

Ai-je pris mes responsabilités dans la vie de la communauté chrétienne ?


Sur le deuxième commandement : Ai-je tourné en dérision l’attitude religieuse d’un autre ?

Ma pratique religieuse ne se contente-t-elle pas des apparences ou des habitudes ?


Sur le troisième commandement : Ai-je évité le travail non indispensable le dimanche ? Ai-je manqué ou fait manquer aux autres la messe du dimanche par ma faute ? Ai-je observé le Carême ? Me suis-je confessé et ai-je communié au moins au temps de Pâques ? Ai-je marqué le vendredi par une privation ou un effort particulier ?


Sur le quatrième commandement : Selon mon âge et ma situation, ai-je obéi à mes parents et les ai-je respectés ? Les ai-je aidés, notamment dans leur vieillesse ? Ai-je participé aux tâches et aux charges familiales ? Ai-je contribué à la bonne humeur et à l’entente en famille ? Ai-je respecté l’autorité de mes supérieurs légitimes ?


Sur le cinquième commandement : Ai-je souhaité du mal à mon prochain ? Lui ai-je procuré du mal par mes paroles, par mes actes ou mes exemples ? Ai-je été violent ?

Ai-je provoqué ou risqué de provoquer la mort de mon prochain par mon imprudence, par ma lâcheté ou mon indifférence ? Ai-je participé à la mort d’un enfant en encourageant ou en pratiquant l’avortement ?

Ai-je aidé mon prochain ? Ai-je visité le malade, le malheureux, le vieillard ? Ai-je partagé avec ceux qui sont dans le besoin ? Ai-je pris mes responsabilités dans la vie sociale et politique ?

Me suis-je fait du mal à moi-même par des excès de table, de tabac, d’alcool, de plaisirs sous toutes les formes ? Me suis-je reposé et soigné quand il le fallait ?


Sur les sixième et neuvième commandements : Ai-je provoqué ou accepté en moi des pensées ou des désirs déshonnêtes ? Ai-je lu, écouté ou regardé avec complaisance des livres licencieux, en navigant sur Internet ou en zappant sur la télévision ? Ai-je évité les habits indécents, les mauvaises fréquentations et les autres occasions de péché ?

Ai-je recherché, seul ou avec d’autres, des plaisirs déshonnêtes ?

Si je suis marié, ai-je été fidèle aux promesses du mariage ? Ai-je observé les exigences de Dieu dans la vie conjugale et dans la transmission de la vie ?


Sur les septième et dixième commandements : Ai-je volé, détérioré ou négligé le bien des autres ? Ai-je pris soin des biens de la collectivité ? Ai-je payé mes dettes ? Ai-je versé ce que je devais à l’État et aux organisations collectives ? Ai-je aidé l’Église avec générosité ?

Ai-je profité de ma profession pour m’enrichir injustement ? Pour opprimer mes subordonnés ? Ai-je cherché le bien de mes subordonnés dans l’organisation de mon travail ? Ai-je travaillé avec conscience professionnelle ?

Ai-je entretenu de la jalousie envers un autre ?


Sur le huitième commandement : Ai-je trompé les autres ? Avec quelles conséquences ? Ai-je nui à la réputation d’un autre par des paroles inutiles ou malveillantes ? Me suis-je plaint sans raison suffisante ? Me suis-je vanté ?


 Abbé André GOZDZ



Exemple n° 2

Premier commandement : Négligence dans la pratique religieuse (réception des sacrements, prière, etc...). Tiédeur. Respect humain pour manifester sa propre foi. Manque d’adhésion à l’enseignement du Pape et des évêques. Manque d’effort pour améliorer sa propre formation religieuse. Orgueil. Suffisance. Manque de confiance en Dieu. Désespoir. Sacrements reçus en état de péché mortel. Abandon total de la pratique religieuse. Adhésion à des mouvements incompatibles avec la foi catholique. Lectures portant atteinte à la foi ou à la morale. Superstition, spiritisme. Sacrilèges.

Deuxième commandement : Manque de respect pour le saint nom de Dieu. Infidélité aux serments, aux promesses, aux vœux. Blasphèmes. Parjures.

Troisième commandement : Assistance à la messe les dimanches et jours de précepte. Communion pascale. Jeûne et abstinence en carême. Générosité pour participer aux charges de l’Église.

Quatrième commandement :

Parents : Manque d’effort pour donner une formation chrétienne aux enfants. Bon exemple. Esprit de sacrifice en famille. Disputes entre époux.

Enfants : Manque d’amour, de respect, d’obéissance aux parents. Esprit de service à la maison. Manque de reconnaissance.

Tous : Abandon des parents et des personnes âgées dans le besoin. Disputes d’intérêt en famille. Manque de discipline envers l’autorité au travail, à l’école, dans la vie collective, etc. Négligence des devoirs civiques. Négligence pour contribuer à rapprocher les lois civiles de la loi morale.

Cinquième commandement : Risques excessifs en voiture, moto, sport, etc. Infractions au code de la route. Colère. Emportement. Disputes. Esprit rancunier. Refus de pardon. Intolérance. Envie. Jalousie. Mauvais exemple. Conduite en état d’ivresse. Excès dans les boissons. Gourmandise. Drogue. Violences. Haine. Mépris des autres. Conduite scandaleuse. Coopération, par action ou par omission, à la stérilisation, à l’avortement, à l’euthanasie, au suicide. Tentative de suicide. Stérilisation volontaire. Meurtre. Avortement. Incitation à la lutte des classes, à la haine, à la violence, au crime. Nationalisme excessif. Attitudes racistes.

Sixième et neuvième commandements : Pensées, désirs, souvenirs impurs. Regards, conversations scabreuses. Situations, fréquentations de lieux et de loisirs qui peuvent être une occasion d’offenser Dieu en matière grave (lectures, films, TV, internet, spectacles...). Responsabilité dans le péché d’autrui (manque de pudeur, etc.). Actes impurs, seul ou avec d’autres.

Personnes mariées : Manque de générosité pour accepter les enfants. Limitation de l’usage du mariage aux jours agénésiques sans cause sérieuse. Moyens contraceptifs, ponctuels ou permanents. Refus des droits du conjoint. Adultère (pensées, désirs, actions). Infidélité affective. Liaison extra matrimoniale. Divorce. « Remariage ».

Fiancés : Manifestations de tendresse excessivement sensuelles. Relations pré matrimoniales. Cohabitation.

Septième et dixième commandements : Vols, détournements, abus de confiance, abus de pouvoir. Dettes impayées. Dégâts. Tricheries. Faux et usage de faux. Manque d’application dans le travail. Travail bâclé. Absentéisme injustifié. Refus de l’effort, perte de temps. Fraudes. Non respect des lois sociales : législation sur le travail, assurances sociales, etc. Gaspillages. Manque d’esprit de pauvreté. Manque d’effort pour aider les plus démunis. Avarice. Dépenses excessives, par luxe, vanité, etc. Attachement à l’argent.

Manque de préoccupation concrète pour réaliser une meilleure répartition des biens. Défaut de générosité pour coopérer à des initiatives à caractère apostolique ou social.

Refus de restituer ou d’indemniser. Privation injuste des droits de quelqu’un : son travail, ses biens. Accidents provoqués.

Huitième commandement : Mensonges. Hypocrisie. Faux témoignage. Accusation injuste. Jugements téméraires. Médisances, ragots, critiques négatives. Calomnies (personnes ou institutions). Dénigrement de ceux dont on ne partage pas les options philosophiques, politiques, etc. Refus de rectifier ou de réparer. Manquement à la parole donnée. Compromissions coupables. Lâcheté.


 Éditions Le Laurier, Paris


Exemple n° 3 (Pour les plus jeunes)

Péchés envers Dieu

- J’ai fait mes prières sans aucune attention.

- J’ai passé des journées entières sans prier Dieu.

- J’ai prononcé le nom de Dieu sans respect.

- J’ai manqué la messe du dimanche par ma faute.

- J'aurais dû me confesser et communier plus souvent.

- J’ai communié sans penser à Jésus, sans sérieux, en m'amu­sant.

- J’ai communié malgré des fautes graves non accusées en confession.

- J’ai ri et bavardé à l'église au lieu de prier.

- J’ai eu honte de me montrer chrétien, chrétienne devant les autres.

- J’ai menti pour m'excuser, pour me vanter, pour faire punir les autres.

- J’ai triché en classe, au jeu, au travail.

- J’ai été hypocrite (se faire croire meilleur qu'on est).


Péchés envers les autres

- J’ai eu de la haine, de la jalousie, de la vengeance.

- J’ai désobéi à mes parents, au prêtre, aux maîtres d'écoles.

- J’ai répondu grossièrement, avec insolence.

- J’ai cherché la dispute, j'ai donné des coups.

- Je n'ai pas voulu pardonner.

- J’ai fait exprès de la peine aux autres.

- Je n'ai pas voulu aider, faire plaisir, partager.

- J’ai été égoïste.

- J’ai donné le mauvais exemple.

- J’ai volé de l'argent, d'autres choses (dire quoi).


Péchés envers moi-même

- J’ai été orgueilleux - j'ai boudé.

- J’ai pensé avec plaisir à de vilaines choses.

- J’ai fait des péchés impurs (seul ou avec d'autres).

- Je n'ai pas respecté mon corps.

- J’ai regardé des films immoraux.

- J’ai eu des conversations malpropres.

- J’ai été gourmand - j'ai été coléreux - j'ai été paresseux.

- Je n'ai fait aucun effort au catéchisme - je l'ai manqué volontairement.

- Autres péchés (si tu te souviens de fautes qui ne sont pas sur cette liste).


 Abbé André GOZDZ



Pour se confesser

Petit rituel


La confession est un rite individuel : le pénitent avoue ses péchés personnels au Christ qui, en la personne du prêtre, lui accorde son pardon. Le rite du sacrement peut se dérouler de la manière suivante :


Le pénitent, à genoux devant le prêtre, fait le signe de Croix :

Au nom du Père et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Bénissez-moi, mon Père, parce que j’ai péché.


Le prêtre invite le pénitent à la confiance en Dieu en disant par exemple :

Que le Seigneur vous inspire les paroles justes et les sentiments vrais pour confesser avec contrition vos péchés.


Le pénitent peut alors dire quelques mots de la Sainte Écriture ayant trait à la miséricorde de Dieu et au repentir, par exemple :

Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t’aime (Jn 21, 17).


Puis il commence sa confession :

Mon Père, je ne me suis pas confessé depuis...

J’ai reçu l’absolution. J’ai accompli ma pénitence.

Mon Père, je m’accuse...

(Le pénitent énonce les péchés mortels commis et les péchés véniels dont il a le souvenir commis depuis sa dernière confession. Certaines circonstances peuvent affecter la qualification morale des actes et il faudra donc les préciser. Ne pas hésiter à demander l’aide du prêtre pour mieux se confesser.


Il peut terminer sa confession en disant :

Mon Père, je m’accuse de tous ces péchés, de tous ceux dont je ne me souviens pas, de tous ceux de ma vie passée, en particulier de ceux que j’ai commis contre (tel commandement ou telle vertu).

J’en demande pardon à Dieu et à vous, mon Père, pénitence et absolution, si vous m’en jugez digne.


Le prêtre donne les conseils opportuns, impose une pénitence et invite le pénitent à manifester sa contrition, en récitant un acte de contrition :

Jésus, Fils de Dieu Sauveur, prends pitié de moi pécheur.


Ou bien :

Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé, parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît ; je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence. Amen.


Ou bien :

Père, Dieu de tendresse et de miséricorde, J’ai péché contre Toi et mes frères.

Je ne suis pas digne d’être appelé ton enfant, mais près de Toi se trouve le pardon.

Accueille mon repentir.

Que ton Esprit me délivre du mal et me donne la force de vivre selon ton amour

par les mérites de Jésus qui est mort pour nos péchés. Amen


Ou bien :

Dieu notre Père, par la mort et la résurrection de ton Fils et l’envoi de l’Esprit Saint, tu nous réconcilies avec toi et entre nous.

Nous te remercions pour ce pardon, et nous te demandons de n’être plus jamais séparés de toi, afin de parvenir au Royaume, où tu règnes pour les siècles des siècles. Amen.


Ou bien :

O Père, tu m’aimes d’un amour sans condition ; dans ta miséricorde, efface mes fautes, et apprends-moi à accueillir les autres comme tu voudrais que je les aime.


Ou bien :

Père, tu es pardon, accueille en ce jour mon repentir. Purifie-moi de mes péchés. Renouvelle-moi, par ta tendresse. Donne-moi la force de vivre selon ton amour, dans la fidélité, la paix et la joie de ton pardon. Amen.


Ou bien :

Seigneur Jésus, tu nous aimes et tu pardonnes toujours. Je regrette ce que j’ai fait de mal ; aide-moi à changer mon cœur. Je promets de vivre en enfant de Dieu. Amen.


Ou bien :

Père toi qui es bon et plein d’amour, ce qui est mal à tes yeux je l’ai fait. Dans ton amour, dans ta miséricorde, pardonne ma faute, enlève mon péché. Par ta grâce, donne-moi de ne plus t’offenser.


Ou bien :

Seigneur, donne-moi d’arrêter de faire ce que je ne voudrais pas faire et d’arrêter de ne pas faire ce que je voudrais faire.


Le prêtre prononce alors les paroles de l’absolution :

Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ; par la mort et la résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés. Par le ministère de l’Église qu’il vous donne le pardon et la paix.

Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés.

Amen.

Que la passion de Jésus-Christ, notre Seigneur, l’intercession de la Vierge Marie et de tous les saints, tout-ce que vous ferez de bon et supporterez de pénible contribue au pardon de vos péchés, augmente en vous la grâce pour que vous viviez avec Dieu.

Allez dans la paix du Christ.


Le pénitent peut alors se recueillir quelques instants pour rendre grâce à Dieu pour le sacrement qu’il vient de recevoir, accomplir sa pénitence, réfléchir aux conseils et avis du confesseur, et prendre les résolutions opportunes.



Prière après la confession


Ô mon Dieu, me voici réconcilié avec toi et avec l’Église : tu m’as pardonné, tu as effacé mes péchés, tu m’as accordé ta grâce.

Merci, Seigneur, de ta bonté et de ta miséricorde ; je te promets de t’aimer et de te servir désormais de tout mon cœur, mais je ne puis rien sans toi : aide-moi Seigneur.

Sainte Marie, Saint Joseph mon père et seigneur, mon ange gardien, intercédez pour moi.


Ou bien :

Gloire à Toi, Jésus Christ mon Seigneur, qui es ressuscité des morts le troisième jour ; qui t’es manifesté vivant aux témoins de ton choix ; qui, après quarante jours, est monté au ciel, et qui y as établi avec honneur ceux que tu avais délivré de leurs péchés.

Aujourd’hui je m’engage à changer ma vie. Je désire éviter tout ce qui mène au mal. Mais je suis bien faible et enclin au péché. Je te supplie donc :aide moi à vaincre les tentations et à ne plus t’offenser. Marie, Mère de Dieu et tous les Saints du ciel, priez pour moi. Amen.