Réflexions sur le chapelet
Comme les étoiles courent dans ciel, et s'assemblent en constellations de diamants,
Comme les fleurs au sortir du Grand froid éclosent une à une, et germent en des pluies de couleurs,
Tel le chant des oiseaux qui, au petit matin, s'envole au zénith d'un soleil argenté,
Dans l'humble obscurité, s'égrènent entre les doigts transis ces grains de bois, ces perles de prière...
Alors que l'orgue fait tonner ses colonnes, à peine entend-on ces lèvres aimantes murmurer.
Tandis que la lumière teint d'or les dalles de la bâtisse, la corde nouée et usée de tant d'amour préfère la pénombre du pilier.
L'encens emplit l'air d'un parfum odorant, mais du bois fragmenté émane l'essence de l'humilité.
Tel un rail, telle une échelle, chaque échelon est gravi, un à un, avec amour et persévérance.
Le " psautier des pauvres ", accessible à tous, appel au Père, à Notre Dame, à la Sainte Trinité, à la méditation de la vie du Christ, de notre Rédemption ; Une réunion d'amour, de bienfaits spirituels et vertueux.
Quoi de plus beau que d'invoquer sa Mère, sans se lasser ? Prière connue de tous, point de ralliement des nations, étendard virginal que dressent les fils de Dieu, chaîne silencieuse, faite de tendresse, qui nous rapproche de la Sainte Vierge et de son Fils, notre Roi.
Ô notre Dame, nous t'invoquons ; Toi notre Mère, nous te prions.
V. D.