
bienheureux Roland
En 1386, dans le nord de l’Italie, des chasseurs découvrent un pauvre hère, mourant de faim. C’était Roland de Médicis qui, depuis trente ans, avait fait le vœu de se retirer dans la forêt. Il passait des heures à méditer, debout sur une jambe. Il raconta qu’il voyait la face de Jésus dans le soleil pendant ses prières. La princesse Pallavicini députa auprès de lui son confesseur, qui le confessa deux heures durant et déclara qu’il « était pur de tout péché, même par omission » après tant d’années d’errance et de vie solitaire.
On prit soin de lui. On lui fit boire un bouillon de poule qui prolongea sa vie de vingt-six jours, mais il mourut le 15 septembre en voyant arriver saint Michel avec des anges pour le conduire au paradis.
Deux siècles plus tard, en 1563, le pape Pie IV, de la même famille que Roland, entreprit d’ouvrir un procès en canonisation, mais ce n’est qu’en 1852 que Pie IX lui octroya le titre de bienheureux.
Pensée spirituelle :
«Chacun croit que son histoire est plus intéressante que celle des autres. La vraie originalité serait de la rendre plus intéressante. » (Michèle Mailhot)