sainte Sylvie
C’est une patricienne aimée de Rome que notre Sylvie, qui épouse Gordien, un haut fonctionnaire de l’État. La vie est facile, mais on demeure attentif aux pauvres et à la communauté chrétienne. Grégoire, le fils, suit les traces de son père et devient préfet de Rome à 30 ans.
Puis tout change pour cette famille. Gordien meurt, Grégoire est bouleversé et décide de tout abandonner pour se consacrer à Dieu. Sylvie est consentante. Son fils réalise l’héritage de son père, crée six monastères et transforme la demeure familiale en couvent, dans lequel il se retire.
Sylvie, elle, choisit de se retirer sur la colline voisine, dans une maison proche de la Basilique Saint-Paul-hors-les-murs à Rome. Elle cultive son jardin, passant son temps dans les œuvres de charité et la prière. Elle envoie régulièrement à son fils la production de ses fruits et légumes.
Un jour, le plat d’argent sur lequel elle les dépose ne revint pas. Grégoire l’avait donné en aumône à un pauvre, étant alors à court d’argent.
Quand Grégoire deviendra pape (il le restera quatorze ans), Sylvie continue de lui témoigner beaucoup de prévenances discrètes. Elle meurt entre 592 et 594.
Pensée spirituelle de saint Grégoire le Grand :
« Si nous ne possédons pas la vertu de rectitude, jamais la simplicité ne suffira pour nous maintenir dans l’innocence. »
Courte prière de saint Grégoire le Grand :
« Souverain Créateur, repousse toute attaque contre nos âmes : la violence bouillante des passions, le mal qui corrompt les mœurs et s’insinue dans les actes. »