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15 novembre 2023

Saints du jour

saint Albert le Grand, saint Malo d'Aleth
Saint Albert le Grand

saint Albert le Grand

Saint Albert le Grand naquit aux environs d'Augsbourg, de parents riches des biens de la fortune. Dès son enfance, il montra dans ses études une rare perspicacité ; le goût des sciences lui fit abandonner les traditions chevaleresques de sa famille et le conduisit à l'université de Padoue, alors très célèbre, où il sut tempérer son ardeur pour l'étude par une vive piété. À l'âge de trente ans, encore incertain de son avenir, mais inspiré par la grâce, il alla se jeter aux pieds de la très Sainte Vierge, et crut entendre la céleste Mère lui dire : « Quitte le monde et entre dans l'Ordre de Saint-Dominique. » Dès lors, Albert n'hésita plus, et malgré les résistances de sa famille, il entra au noviciat des Dominicains. Tels furent bientôt ses progrès dans la science et la sainteté, qu'il dépassa ses maîtres eux-mêmes.

Muni du titre de docteur en théologie, il fut envoyé à Cologne, où sa réputation lui attira pendant longtemps de nombreux et illustres disciples. Mais un seul suffirait à sa gloire, c'est saint Thomas d'Aquin. Ce jeune religieux, déjà tout plongé dans les plus hautes études théologiques, était silencieux parmi les autres au point d'être appelé par ses condisciples : “le Bœuf muet de Sicile”. Mais Albert les fit taire en disant : « Les mugissements de ce bœuf retentiront dans le monde entier. » De Cologne, Albert fut appelé à l'Université de Paris avec son cher disciple. C'est là que son génie parut dans tout son éclat et qu'il composa un grand nombre de ses ouvrages.

Plus tard l'obéissance le ramène en Allemagne comme provincial de son Ordre ; il dit adieu, sans murmurer, à sa cellule, à ses livres, à ses nombreux disciples, et voyage sans argent, toujours à pied, à travers un immense territoire pour visiter les nombreux monastères soumis à sa juridiction. Il était âgé de soixante-sept ans quand il dut se soumettre à l'ordre formel du Pape et accepter, en des circonstances difficiles, le siège épiscopal de Ratisbonne ; là, son zèle infatigable ne fut récompensé que par de dures épreuves où se perfectionna sa vertu. Rendu à la paix dans un couvent de son Ordre, il lui fallut bientôt, à l'âge de soixante-dix ans, reprendre ses courses apostoliques. Enfin il put rentrer définitivement dans la retraite pour se préparer à la mort.

On s'étonne que, parmi tant de travaux, de voyages et d'œuvres de zèle, Albert ait pu trouver le temps d'écrire sur les sciences, la philosophie et la théologie des ouvrages qui ne forment pas moins de vingt et un volumes in-folio, et on peut se demander ce qui a le plus excellé en lui du savant, du saint ou de l'apôtre.

Il mourut âgé de quatre-vingt-sept ans, le 15 novembre 1280 ; son corps fut enterré à Cologne dans l'église des Dominicains. Il lui a fallu attendre jusqu'au 16 décembre 1931 les honneurs de la canonisation et l'extension de son culte à l'Église universelle. En proclamant sa sainteté, le pape Pie XI y ajouta le titre si glorieux et si bien mérité de Docteur de l'Église. Sa fête a été fixée au 15 novembre, jour de sa mort. De temps immémorial, il était connu sous le nom d'Albert le Grand.

(Éditions Magnificat, Mont-Tremblant QC) - Site : magnificat.ca
Saint Malo d'Aleth

saint Malo d'Aleth

Gallois d'origine, né dans la seconde moitié du 6ème siècle, Malo fut formé à l'école monastique de Llancarvan, que fonda saint Cadoc, et il y resta comme moine. Devenu évêque, d'après la tradition, Malo quitte le Clamorgan avec des compagnons, prend la mer et accoste devant l'îlot de l'ermite Aaron. Sur les conseils de l'ermite, Les moines gallois se rendent à Aleth, une cité de l'ancien pays des Coriosolites.

En butte aux persécutions des habitants d'Aleth, Malo reprend la route et se réfugie en Saintonge. Il ne revient de l'exil que sur les prières des gens d'Aleth que ravageaient la peste et la famine. Le fléau écarté, Malo retourna en Saintonge, et c'est dans ce pays qu'il mourut le 16 novembre 649. Les chrétiens d'Aleth purent récupérer, cependant, une partie des reliques. Lors des raids des Normands sur les côtes de Bretagne, les reliques de Malo trouvèrent refuge en Ile de France, en particulier à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris.

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