saints Gaspard, Melchior et Balthasar, Fanny
« Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui », Matthieu 2, 1.
En ce jour, nous célébrons la sainte Épiphanie de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ, lorsqu'il se fit connaître aux mages venus de l'Orient. C'est l'adoration de ces mages qui constitue, en Occident, l'objet principal de cette fête. La liturgie de l'Église latine, là où ce jour n'est pas férié, reporte la célébration de cette fête au dimanche le plus proche, afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer dignement. Les Églises d'Orient célèbrent de même la sainte Théophanie, au jour de son baptême dans le Jourdain lorsqu’eut lieu la manifestation de la divinité du Christ et la première claire révélation du Mystère de la Sainte Trinité.
Le 6 janvier 2011 pour l'Epiphanie, Benoît XVI a célébré la messe en la Basilique vaticane, rappelant à l'homélie que les mages "étaient probablement des savants qui ne scrutaient pas simplement le ciel pour lire l'avenir dans les astres... mais des hommes en recherche de la lumière véritable qui peut guider nos vies. Certains de ce qu'on peut lire la marque de Dieu dans la création, ils pensaient que l'homme peut y déchiffrer sa main... Puis le Pape a dit que les mages "savaient que c'est avec les yeux de la raison, du sens ultime de la réalité, et d'un désir de Dieu animé par la foi, non avec des télescopes, qu'il devient possible de s'approcher de Dieu. L'univers ne découle pas du chaos, comme certains le veulent faire croire. En le contemplant, nous sommes invités à y lire quelque chose de profond, la sagesse du Créateur, l'infini amour et imagination de Dieu à propos de l'homme. Ne laissons pas nos esprits être limités par des théories incomplètes qui, sans concurrencer la foi ne peuvent expliquer le sens profond de la réalité. Dans la beauté, dans le mystère et la grandeur du monde, comment ne pas lire la raison éternelle. Laissons-nous guider par cette raison vers le Dieu unique, créateur du ciel et de la terre. Ainsi verrons nous à travers le Créateur celui qui, né à Bethléem, continue de vivre parmi nous dans l'Eucharistie. Dieu vivant, il nous aime et nous appelle à la vie éternelle... Pour les mages, il était logique de chercher au palais royal le nouveau roi... mais c'est parmi les pauvres et les humbles que l'étoile les conduisit pour rencontrer le roi du monde. Les critères divins différent de ceux des hommes, et Dieu ne se manifeste pas dans ce monde par la puissance, mais dans l'humilité d'un amour qui réclame de notre liberté qu'elle se transforme pour joindre celui qui n'est qu'amour". Rappelant enfin que les mages durent écouter la voix de l'Ecriture car elle est la seule indication de la voie à suivre, Benoît XVI a dit que la Parole est l'étoile véritable. Dans l'imprécision des débats humains elle nous fournit la splendeur de la vérité... Laissons-nous donc conduire par cette étoile, suivons-la en cheminant avec l'Eglise, où la Parole a planté sa tente. Notre chemin est éclairé par une lumière qu'aucun autre signe ne saurait donner. Ainsi pourrons-nous aussi devenir des étoiles pour autrui, en reflétant la lumière que le Christ a fait briller sur nous".
Sainte Fanny
Prénom dérivé de la fête de l’Epiphanie, voir ci-dessus.