sainte Judith
Née en Thuringe, dans la noble famille des Sanserhausen, Judith, ou Jutta, ne veut pas se marier malgré la pression de ses parents. Et un beau matin, elle y consent, alors que plus personne n’y croyait. Une inspiration spirituelle avait, seule, guidé cette décision, dira-t-elle. Elle épouse le noble Johannes Konopacki. Judith se révèle être une épouse exemplaire et une mère attentive. Ses enfants entrent tous dans un monastère et son mari meurt au cours d’un pèlerinage en Terre sainte. Elle consacre alors sa vie au soin des malades et des lépreux en particulier. Judith se rend en Prusse où son frère est grand maître de l’Ordre des Chevaliers teutoniques. La Prusse est encore une région païenne de culture slave. Sa vie d’ermite attire les regards et sa charité provoque non seulement l’affection des populations locales, mais entraîne de nombreuses conversions. Elle meurt à Kulmsee dans un grand dépouillement, en 1260. Elle est la sainte patronne de la Prusse.
Pensée spirituelle :
« Si vous êtes incapables de scruter les profondeurs du cœur de l’homme, comment donc pouvez-vous scruter la pensée de Dieu et comprendre ses desseins ? » (Livre de Judith)