sainte Gisèle
Le père de la bienheureuse Gisèle est prince de Bavière, son frère et sa belle-sœur, empereur et impératrice d’Allemagne, son époux roi de Hongrie. Son frère et sa belle-sœur seront canonisés, son époux aussi, son fils sera béatifié. Gisèle est entourée de sainteté mais elle connaît de grandes souffrances. Son fils se tue dans un accident de chasse, son mari meurt sept ans après. Les puissants du royaume, païens, s’emparent du pouvoir, la destituent et l’enferment. Quand son neveu reprend le trône, il la libère. Elle se retire dans un monastère de Passau. Elle y décède en 1060.
Une autre Gisèle est fêtée ce même jour, sainte celle-là. Avec une aussi prestigieuse lignée. Fille de Pépin le Bref, sœur de Charlemagne, filleule du pape Etienne II, elle devint abbesse du monastère de Chelles. Elle y meurt en 810.
Conseil spirituel de Gisèle à son fils :
« Observez une conduite indulgente non seulement avec les parents et les princes, mais aussi à l’égard des étrangers et de tous ceux qui viendront à vous. »
Courte prière :
« Seigneur notre Dieu, affermis-nous dans la foi et grave dans nos cœurs ta loi d’amour. »
sainte Domitille
De la famille consulaire des Clemens, apparentée à l'empereur Domitien l'un des plus cruels persécuteurs des chrétiens. Elle fut accusée d’athéisme comme son mari, en réalité parce qu’ils étaient devenus disciples du Christ. Elle fut déportée dans l'île de Pandateria (au large de Naples), une île de la mer Tyrrhénienne où avaient déjà été exilées les impératrices Agrippine et Octavie. Elle y témoigna du Christ avec bien d'autres martyrs vers 95.
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