Il ne demandait rien, ce pauvre clerc que le pape désigne d’office comme membre d’un groupe de onze inquisiteurs chargés d’aller en Languedoc afin de rétablir la vraie foi auprès des Albigeois. Après avoir subi de nombreuses vexations, ils finissent tous les onze par tomber dans un traquenard à Avignon et dans le diocèse de Toulouse. Ils sont soumis à d’horribles tortures jusqu’à ce que mort s’ensuive pour chacun, le 29 mai 1242.

Nous ne savons pas grand-chose de chacun de ces inquisiteurs qui furent lancés dans une guerre contre les Cathares qui durera presque un siècle et qui avait déjà vu les tentatives de réconciliation de saint Bernard en 1147, l’assassinat du légat du pape en 1208, le bain de sang de Béziers en 1209. Les miracles qui suivent la mort des inquisiteurs aideront à leur béatification.

Pensée spirituelle :

 « Les guerres de religion sont souvent les plus féroces. Les haines qu’elles suscitent sont les plus difficiles à apaiser. Aussi ne devrait-on jamais défendre la foi avec les armes ! » (J. Mathieu-Rosay)

Courte prière :

« Montre-nous, Seigneur, ton indulgence, et accorde-nous aussi la paix. » (Liturgie romaine)

Elle avait épousé à contrecœur un bon chrétien qui lui aussi se mariait contre son gré. Après quelques années de vie commune heureuse, ils décidèrent d'un commun accord de se séparer pour entrer, lui, chez les camaldules de Saint-Savin à Pise en Toscane et elle, pour devenir tertiaire du même ordre, vivant en ermite dans une cellule extérieure de l'abbaye, proche de Dieu et non loin de son époux en s'unissant ainsi à sa vie contemplative dans la prière. Elle meurt vers 1269.

Deuxième enfant de Giorgio et Giuditta Alghisi, Giovanni Battista Montini est né à Concesio, Brescia, le 26 septembre 1897. Il est ordonné prêtre le 19 mai 1920. Il a étudié la philosophie, le droit civil et le droit canon.

En 1923, il est nommé attaché à la nonciature apostolique de Varsovie et, un an plus tard, il rentre au pays et commence à travailler à la Secrétairerie d'État du Vatican. Pendant son service au Saint-Siège - sous les pontificats de Pie XI et Pie XII - il enseigne également l'histoire de la diplomatie papale à l'université du Latran, jusqu'au 13 décembre 1937, date à laquelle Pie XI le nomme substitut de la Secrétairerie d'État.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans l'aide aux réfugiés et aux juifs et supervise également le Bureau d'information du Vatican. En novembre 1952, il est nommé pro-secrétaire d'État aux affaires générales et, deux ans plus tard, archevêque de Milan. Il y emploie de nouvelles méthodes d'évangélisation pour faire face aux problèmes de l'immigration, du matérialisme et de l'idéologie marxiste.

Le 21 juin 1963, il est élu pape et prend le nom de Paul VI. Au milieu de nombreux défis, il a mené à bien les trois périodes du concile Vatican II, encourageant toujours l'Église à s'ouvrir au monde moderne tout en respectant sa tradition, et recherchant toujours la communion entre les pères conciliaires. Paul VI a commencé la pratique des voyages apostoliques en commençant par la Terre Sainte, où a eu lieu sa rencontre historique avec Athénagoras.

Sa première encyclique, Ecclesiam Suam (1964), a donné naissance à la méthode du « dialogue du salut ». Parmi ses autres écrits, citons Populorum Progressio sur le développement des peuples. Il a également dispensé un enseignement magistral sur la question de la paix, en instituant notamment la Journée mondiale de la paix. Dès le début de son ministère, il a eu une attention particulière pour les jeunes, partageant avec eux la joie de la foi. Après une brève maladie, il est décédé le 6 août 1978 à Castel Gandolfo.

Le pape François l'a béatifié le 19 octobre 2014.

Il a été canonisé le 14 octobre 2018 par le pape François.

Pour aller plus loin

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