sainte Mère Teresa de Calcutta
Anjezë Gonxhe Bojaxhiu née le 26 août 1910 à Skopje en Empire Ottoman. La mort soudaine de son père, laissa la famille dans une condition financière difficile. Sa mère éleva ses enfants avec amour et fermeté, influençant beaucoup le caractère et la vocation de sa fille.
A l’âge de 18 ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison pour rentrer chez les Sœurs de Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de Sœur Mary Teresa. En décembre, elle part pour l’Inde, et arrive à Calcutta où elle commence sa mission en tant qu’enseignante dans une école de filles.
Le 10 septembre 1946, en route pour sa retraite annuelle à Darjeeling, Mère Teresa reçut dans le train ce qu’elle appela son “appel dans l’appel”. Ce jour-là, la soif de Jésus d’aimer et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie.
Au cours des mois suivants, le Seigneur Jésus demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse dédiée au service des plus pauvres : les Missionnaires de la Charité. Le 17 août 1948, elle revêtit pour la première fois son sari blanc, bordé de bleu et quitta son couvent de Lorette pour entrer dans le monde des pauvres à Calcutta. Après quelques mois, ses anciennes élèves la rejoignirent une par une.
Elle commençait chaque journée par la messe, en communion avec Jésus dans l’Eucharistie et sortait ensuite, le chapelet à la main, pour trouver ce dernier et le servir dans “les rejetés, les mal-aimés, les négligés.”
Au début des années 60, Mère Teresa commença à envoyer ses sœurs dans d’autres régions hors de l’Inde : Venezuela, Rome, Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris en Union Soviétique, Albanie et Cuba.
Cette dernière reçut également de nombreux prix pour honorer son travail, en particulier le Prix Nobel de la Paix en 1979.
L’ensemble de la vie et de l’œuvre de Ste Mère Teresa témoignent de la joie d’aimer, de la grandeur et dignité de chaque être humain du début à la fin de sa vie, de la valeur de chaque petite chose faite avec foi et avec amour, et, par-dessus tout, de l’amitié avec Dieu.
Sa vie intérieure fut marquée, à peu près au moment où elle commençait son travail pour les pauvres et jusqu’à la fin de sa vie, par l’expérience d’un sentiment profond, douloureux et constant d’être abandonnée de Dieu, accompagné d’un désir toujours croissant de son amour. Elle appela son expérience intérieure, “l’obscurité”.
Mère Térésa décède le 5 septembre 1997 et reçoit du gouvernement de l’Inde les honneurs de funérailles officielles. L’Église catholique reconnût l’héroïcité de ses vertus, et Mère Térésa fût ainsi béatifiée en octobre 2003 par Jean-Paul II et canonisée le 4 septembre 2016 par le pape François.
“ On ne peut pas faire de grandes choses - rien que des petites avec un immense amour. ”