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12 octobre 2024

Saints du jour

saint Wilfrid, bienheureux Carlo Acutis
Saint Wilfrid

saint Wilfrid

Un fait extraordinaire signale la naissance de saint Wilfrid ; la maison de ses parents semble enveloppée dans un incendie ; les voisins, effrayés, accourent pour éteindre le feu, mais ils s'aperçoivent avec admiration que le feu s'élance vers le ciel sans rien consumer. C'est ainsi que brûlera le flambeau du zèle de Wilfrid dans la sainte Église de Dieu.

Tout jeune encore, il résolut de se donner au Seigneur. Après un court séjour dans un couvent, s'apercevant que certains usages, contraires à ceux de Rome, s'étaient glissés dans les cérémonies, il se décida à visiter le tombeau des saints Apôtres, afin de bien discerner la vérité au centre même de la lumière. Wilfrid fut un des premiers Anglo-Saxons qui eurent le bonheur de faire le voyage de Rome, alors si long et si pénible. Bientôt le pieux pèlerin aura beaucoup d'imitateurs, et ce pèlerinage sera en grand honneur en Angleterre, grâce à son exemple.

À Rome, son premier soin est de visiter les tombeaux vénérés et de prier, dans les sanctuaires les plus sacrés, pour la conversion entière de sa patrie. Sa prière est exaucée, car il remplacera lui-même dignement le grand moine et pontife, nommé, qui, à la voix de saint Grégoire le Grand, avait porté aux Anglo-Saxons les prémices de la foi. Après un séjour de quelques années dans les Gaules, Wilfrid rentre enfin dans sa patrie, où son dévouement aux usages de Rome lui attire des ennemis et des admirateurs. Il n'a que trente ans, quand le pieux roi Alfred lui fait accepter l'évêché d'York.

Sous sa houlette, l'Évangile prend, dans ce pays, un développement merveilleux : les monastères se multiplient, de magnifiques cathédrales s'élèvent sur le sol anglo-saxon ; le saint évêque préside lui-même à la construction de ces édifices grandioses qui ravissent d'admiration des populations à demi barbares, chez lesquelles l'on ne connaissait encore que les édifices de bois.

L'évêque civilisateur ne se bornait pas à l'organisation matérielle : il réformait les mœurs de son troupeau et faisait régner, avec Jésus-Christ, la paix, la justice et la charité. Un jour qu'il donnait la confirmation, une pauvre femme le supplia de ressusciter son enfant mort ; Wilfrid, ému de ses larmes, bénit l'enfant et lui rendit la vie.

Incapable de céder à la peur et de manquer à sa conscience, le vaillant pontife est déposé et exilé plusieurs fois ; on lui rend enfin justice, et il achève sa carrière en paix.

(Éditions Magnificat, Mont-Tremblant QC) - Site : magnificat.ca
Carlo Acutis

bienheureux Carlo Acutis

Carlo Acutis est décédé à l'âge de 15 ans d'une leucémie fulgurante, laissant dans la mémoire de tous ceux qui l'ont connu un grand vide et une profonde admiration pour le témoignage bref mais intense d'une vie authentiquement chrétienne. Depuis sa première communion à l'âge de 7 ans, il ne manquait jamais son rendez-vous quotidien avec la Sainte Messe.

Il essayait toujours, avant ou après la célébration eucharistique, de s'arrêter devant le tabernacle pour adorer le Seigneur réellement présent dans le Saint Sacrement. La Vierge était sa grande confidente et il ne manquait jamais de l'honorer en récitant chaque jour le Saint Rosaire. La modernité et l'actualité de Carlo s'allient parfaitement à sa profonde vie eucharistique et à sa dévotion mariale, qui ont contribué à faire de lui ce garçon très spécial, admiré et aimé de tous.

Pour citer les propres mots de Carlo : "Notre but doit être l'infini, pas le fini. L'infini est notre patrie. Nous avons toujours été attendus au ciel". Sa phrase est la suivante : "Chacun naît comme un original, mais beaucoup meurent comme une photocopie". Pour avancer vers ce but et ne pas "mourir en photocopie", Carlo a dit que notre boussole devait être la même pour tous.

Il disait que notre boussole doit être la Parole de Dieu, à laquelle nous devons être confrontés en permanence. Mais pour atteindre un objectif aussi élevé, nous avons besoin de moyens très particuliers : les sacrements et la prière. Carlo a notamment placé au centre de sa vie le sacrement de l'Eucharistie, qu'il appelait "ma route vers le Ciel".

Carlo était tellement doué pour tout ce qui touchait à l'informatique que ses amis et les adultes diplômés en ingénierie informatique le considéraient comme un génie. Ils étaient tous stupéfaits par sa capacité à comprendre les secrets que cache l'informatique et qui ne sont normalement accessibles qu'à ceux qui ont suivi des études universitaires. Les centres d'intérêt de Carlo allaient de la programmation informatique à l'édition de films, en passant par la création de sites web, de journaux dont il assurait également l'édition et la mise en page, et par le bénévolat auprès des personnes démunies, des enfants et des personnes âgées.

Un mystère, en somme, ce jeune croyant du diocèse de Milan qui, avant de mourir, a pu offrir ses souffrances pour le Pape et pour l'Eglise.

"Avec ces quelques mots, Carlo Acutis, le jeune homme décédé d'une leucémie, trace le sillon de sa courte existence : vivre avec Jésus, pour Jésus, en Jésus. (...) "Je suis heureux de mourir parce que j'ai vécu ma vie sans en gaspiller une seule minute pour des choses qui ne plaisent pas à Dieu". Carlo nous demande la même chose : il nous demande de raconter l'Évangile avec notre vie, afin que chacun de nous puisse être un phare qui illumine le chemin des autres.