saint Edmond
«Here, here, here» («ici») entendent les chasseurs qui organisent une battue pour retrouver la tête d'Edmond, qui vient d’être massacré par l’affreux chef viking Ivar. Ils se dirigent vers la voix et découvrent un loup qui gardait la tête d’Edmond entre ses pattes pour la protéger des bêtes de la forêt. On le pleurait, ce beau roi d'Estanglie en Angleterre qui était monté à 15 ans, et 15 ans plus tôt, sur le trône. Il n'était pas seulement beau, mais courageux, juste et pieux. Orphelins, pauvres et handicapés trouvaient en lui un souverain protecteur.
Envahi par les pirates danois, Edmond comprend que son royaume est perdu. Il renvoie l'armée pour qu'elle ne se fasse pas décimer. Il est capturé. Refuse de signer une abjecte capitulation. On le fouette, on l’attache à un arbre, on le perce de flèches et on le décapite. Il dit à son bourreau : « Tu viens vers moi avec les mains encore tâchées du sang de mes sujets. C'est la mort que tu mériterais. Mais je préfère imiter la clémence de mon Seigneur Dieu. Tu t’empareras sans doute de mon corps. Quant à mon âme, je saurai la garder indépendante et libre. »
Nous sommes en 870. Il est le protecteur des richesses.
Pensée spirituelle :
« Si la charité vient à manquer, à quoi sert tout le reste ?» (saint Augustin)
Courte prière :
« Protège mon âme, Seigneur, contre les embûches des méchants ! » (psaume 35)