Prêtre de Rome, il est envoyé en Gaule pour annoncer l’Évangile. Peut-être avec Denis, Quentin et bien d’autres prêtres et évêques qui mourront d’ailleurs tous martyrs. Lucien quitte ses amis à la hauteur de Paris et se dirige vers le Beauvaisis. Sa parole porte du fruit auprès des païens. Mais Dioclétien déclenche une sérieuse persécution contre les chrétiens.

Lucien est arrêté avec ses deux compagnons, Maximien et Julien. Ils sont tous les trois décapités après avoir été violemment flagellés. L’exécution se passe à « quatre milles environ » de Beauvais, au lieu-dit Montmille. Il est enseveli ensuite à l’endroit où s’élève la basilique qui porte son nom. Nous sommes en 290.

Déjà, hier, l’Église célébrait un autre Lucien, prêtre d’Antioche qui sera martyrisé 22 ans plus tard, le 7 janvier 312, à Nicomédie, sous les ordres du même empereur.

A chaque question qu’on lui pose sous les tortures, il ne fait que répondre «Je suis chrétien !» Exaspérant pour les bourreaux ! Son culte est très grand en Orient. Il avait passé sa vie à la traduction de la Bible de l’hébreu en grec. Saint Jérôme se servira beaucoup de son travail.

Pensées du jour :

- « Le sang des martyrs est semence de chrétiens. » (Tertullien)

Courte prière :

- « Je ne tairai pas, Seigneur, ta bonté et ta vérité. » (Psaume 39)

Ou Pègue. Elle alla s’établir dans l’île de Crowland (Angleterre) auprès de son frère, saint Guthlac, qui vivait là en ermite. Elle espérait qu’il s’occuperait d’elle. Après quinze ans sans le revoir, il lui envoya ce petit mot :"Je vais bientôt mourir. Si j’ai refusé de te voir, c’est pour être plus sûr d’être avec toi dans l’éternité. A bientôt !" Ils furent en effet bientôt réunis, car, après avoir enseveli son frère, elle mourut à Rome où elle était en pèlerinage en 719.