
saint Marius
Comme beaucoup de chrétiens d’alors, cette famille de Persans veut se rendre en pèlerinage à Rome, sous le règne de Claude-le-Gothique (268-270), pour prier sur le tombeau des apôtres. Nous sommes vers 290. Marius et Marthe y arrivent avec leurs deux enfants, Audifax et Abacum, alors que la persécution redouble. Ils sont impressionnés par tous ces corps de martyrs que le préfet de Rome interdit d’ensevelir et qui jonchent les fossés. N’écoutant que leur foi et leur compassion, avec un prêtre de la ville, ils procèdent à une sépulture pour chacun. Arrêtés, ils endurent coups de bâton, chevalet, flammes, ongles de fer. Marthe est jetée dans un étang et périt noyée. Marius et ses enfants sont décapités et brûlés. Une pieuse femme recueille les restes. Plus tard, une partie de leurs reliques sera offerte à Charlemagne, impressionné par le récit de cette tragédie.
Pensée spirituelle (Eh oui !) de «Marius » de Pagnol, qui invite à réfléchir :
«Quand on aime quelqu’un, c’est effrayant comme on pense peu aux autres... »
Courte prière inspirée par saint Marius et sa famille :
«Seigneur, donne-moi de voir les choses à faire sans oublier les personnes à aimer, et de voir les personnes à aimer sans oublier les choses à faire.» (Norbert Ségard)