
bienheureuse Clémence
À ce jour, trois versions inconciliables existent pour expliquer la vie de Clémence. La première : quand son père lui annonce qu’il lui a trouvé un fiancé, Clémence lui déclare qu’elle désire se consacrer à Dieu. Intelligent et connaissant la détermination de sa fille, Adolphe de Hohenburg consent à ce qu’elle entre dans un monastère près de Trèves. Elle y mène pendant 25 ans une vie de bonté. Son fiancé, Kraft de Spontheim, l’accepte et se fait moine à Sponheim où il devient abbé. Deuxième version : Clémence et Kraft se marient. Devenue veuve en 1174, Clémence entre au couvent à Trèves et y reste jusqu’à sa mort, le 21 mars 1176. Troisième version : après avoir été mariée au duc de Spontheim qu’elle n’aimait pas, Clémence s’enferme dans l’abbaye de Trèves où elle restera très pieuse jusqu’à sa mort. C’est aussi dans l’ordre bénédictin la fête de Saint Benoît.
Pensée spirituelle :
« L’on demande s’il faut aimer ? Cela ne doit pas se demander, on doit le sentir. » (Pascal)
Courte prière d’un moine de Trèves au temps de Clémence :
« Seigneur, fais que je te cherche, que je te connaisse et que je t’aime. » (Ekbert de Schönau)