
bienheureux Benjamin
Le saint que nous fêtons aujourd’hui est un diacre de Mésopotamie, martyr en l’an 422. « Qu’on empale ce rebelle ! », dit le roi perse Yerdigert devant ce jeune homme qui ne cesse de convertir les mages de Zarathoustra. L’ambassadeur romain interviendra pour le faire libérer. Mais à peine remis en liberté, Benjamin ne peut se taire et les conversions se multiplient. Son sort est joué. Il est calme. « Je ne sacrifierai ni à la cendre, ni au feu. Faites de moi ce qui vous plaira et agissez sans tarder. » Il eut des pointes de roseaux sous les ongles et fut, comme prévu, empalé avec une broche hérissée de pointes.
Étymologie du nom : D’origine biblique, Benjamin désigne le dernier fils de Jacob et signifie « fils de ma droite », « fils de bon augure ». Ainsi en a décidé son père.
Vieux proverbe de ce jour :
« À la saint Benjamin, le mauvais temps prend fin. »
Pensée spirituelle de Benjamin devant ses juges:
« Je ne reconnais point pour Dieu des éléments périssables. »
Courte prière tirée d’une parole de Benjamin :
« Seigneur, je ne puis fermer aux hommes les sources de ta grâce. Tant que ce sera en mon pouvoir, fais que je les éclaire en leur montrant la lumière de la vérité. »