Ils sont sept jeunes marchands florentins qui se réunissent tous les mardis pour prier la Vierge Marie. Alexis suggère à ses compagnons d’aller plus loin. «Et si on se consacrait totalement à Dieu et à Marie ?» Nos sept jeunes vont voir l’évêque de Florence et lui soumettent leur projet. Il approuve. Heureux et libres, passant pour des fous, ils vendent leurs biens, en distribuent aux pauvres. Ils mendieront pour vivre. L’ordre des Servites de Marie est fondé. Ils ne désirent pas faire école. C’est l’évêque qui va les obliger à recevoir des novices et à se faire ordonner prêtres. Tous sauf Alexis, qui préfère quêter pour trouver la nourriture de la communauté. Depuis son adolescence, il avait pris l’habitude de réciter tous les jours cent Ave Maria pour garder sa chasteté. Il y est fidèle jusqu’à sa mort, à 110 ans, en 1310. Il meurt en achevant, ce jour-là, son 100e Ave Maria.

Extrait des Constitutions des Servites :

«La miséricorde est l’attitude de Dieu face aux besoins de son peuple, de l’homme et de toute autre créature ; c’est la même attitude qu’on rencontre chez Marie, toujours prête et attentive aux besoins des plus humbles.»

Courte prière inspirée des Servites :

«Coeur de Marie, soyez pour nous modèle, refuge et réconfort.» (Année liturgique de Dom Guéranger pour la fête des Servites)