Sainte Amandine
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sainte Amandine

« La vierge européenne qui rit toujours ». Les Chinois appellent ainsi cette jeune religieuse. Née Pauline Jeuris, en Belgique, en 1872, dans une famille pieuse de sept enfants, elle rejoint l’Institut des franciscaines missionnaires de Marie, à 23 ans, et prend le nom de Marie-Amandine.

Infirmière à Marseille, elle est envoyée en Chine, au service d’un hôpital et d’un orphelinat. Elle y arrive à l’époque de la guerre des Boxers et de la violence contre les chrétiens. Cette répression fera 20 000 martyrs en deux mois, 120 seront canonisés par Jean-Paul II, dont sainte Amandine, qui a 28 ans. Après leur incarcération, prêtres, séminaristes, orphelines et personnel de service écoutent leur évêque annoncer : « L’heure de la mort est venue, je vais vous donner l’absolution » Les religieuses chantent le Te deum. C’est alors la ruée et le massacre. Amandine est décapitée le 9 juillet 1900 avec toute sa communauté, juste un an après son arrivée en Chine.

Courte prière :

« Je vous offre, Seigneur, ce que j’ai, tout ce que je suis et tout ce que je ferai. J’accepte déjà dès à présent toutes les croix et les afflictions. » (Jean-Martin Moyë, missionnaire en Chine au 18ème siècle)

Pensée spirituelle :

« J’espère qu’au moment où il faudra aller, la force de Dieu aidera ma faiblesse, et la lumière de sa grâce mon inexpérience. » (Théophane Vénard, martyr au Tonkin en 1860)