Au XVe siècle (1474-1540), les mœurs sont dépravées, les familles divisées. Les femmes voulant consacrer leur vie à Dieu n’ont d’autre choix que rentrer dans les ordres cloîtrés. Orpheline à 15 ans, Angèle Mérici est élevée par son oncle. A la mort de celui-ci, elle s’occupe de l’éducation de ses frères et sœurs. A 23 ans, elle a la certitude que Dieu l’appelle à s’occuper des jeunes filles dont personne ne se soucie. «Le désordre de la société provient de celui des familles. Ce sont les mères qui forgent les familles. S’il est tant de mères si peu chrétiennes, c’est que l’éducation des filles se trouve négligée. » Elle fonde une communauté sans clôture. Les Ursulines sont nées, première congrégation féminine enseignante. Angèle Mérici rédige la règle de vie toujours en vigueur. Elle meurt trois ans plus tard. Après les obsèques solennelles, le corps reste exposé un mois entier dans l’église de Sainte-Afre, sans aucune corruption. Elle sera canonisée en 1807.
«Efforcez-vous de conduire vos filles avec amour, d’une main suave et douce, non pas impérieuse et âpre ! En tout, soyez aimables !»
«Ô mon Seigneur, fais la lumière dans les ténèbres de mon cœur !»