Sainte Barbe ou Barbara
Tous les saints

sainte Barbe

C’est grande fête aujourd’hui chez tous les pompiers. Pourtant l’histoire de sainte Barbe (ou Barbara) est terrifiante, bien plus que celle d’un incendie ordinaire. En effet, c’est son père qui brûla entièrement à l’instant où il l’assassine parce qu’elle est chrétienne. Son père s’appelait Dioscore. Polythéiste, il éprouve un amour jaloux pour sa fille Barbe, qu’il enferme dans une tour pour qu’elle ne soit demandée par aucun garçon. Étudiante, la jeune fille est instruite des vérités de la foi par Origène. Enfermée, elle demande à Dieu d’être baptisée. L’histoire raconte que Jean-Baptiste lui-même vint jusqu’en sa tour pour l’exaucer. Furieux de ne pouvoir la ramener à la religion de ses pères, Dioscore l’exécute de ses propres mains vers 255. Nous sommes au IIIe siècle et son culte se répand dans toute l’Europe. Patronne des sapeurs-pompiers, ingénieurs, mineurs, artificiers mais aussi des tenanciers de tripots, on l’invoque contre la foudre. Elle est garante de la bonne mort. Dans la marine, la sainte-barbe est le nom de la soute à munitions. De nos jours, une sainte Barbe trône toujours à l’entrée des tunnels en construction pour protéger les ouvriers mineurs des accidents de chantier.

Pensée spirituelle :

«Celui qui ne peut dire de quel feu il brûle, ne brûle que d’un petit feu.» (Pétrarque)

Courte prière de Barbe Avrillot

(Bienheureuse Marie de L’incarnation qui introduit en France la réforme des carmes de Sainte Thérèse d’Avila, +1618) :

«Ô mon Dieu, tirez-moi à Vous pour me brûler de ce feu très ardent de votre amour.»