C’est moins de trente-cinq ans après sa mort que l’Église reconnaît la sainteté de ce jeune homme mort à l’âge de 24 ans. Casimir, fils du roi de Pologne, devait monter sur le trône de Hongrie alors qu’il n’a pas 13 ans. Mais devant le refus des Hongrois, Casimir, qui a horreur de la guerre, fait demi-tour et rentre dans son pays. Son père, mécontent, l’enferme pendant trois mois. Ayant appris de sa mère, Élisabeth de Habsbourg, la vraie piété, Casimir médite souvent la Passion, au point de pleurer devant un crucifix. Il est rayonnant de joie, cachant ses pénitences, aidant consciencieusement son père dans l’administration du royaume. Voulant garder la chasteté, il refuse de se marier à la fille de l’empereur d’Allemagne. Il a pour les pauvres une telle charité qu’on l’appelle « père et défenseur des pauvres et des malheureux ». Il ne sera ni grand duc de Lituanie ni roi, la phtisie l’emporte le 4 mars 1484 au château de Grodno. Il est enterré à Vilna. Il est le saint patron de la Pologne et de la Lituanie. Invoqué comme protecteur de la chasteté… et pour conjurer les périls de la route !
« N’est-ce pas un honneur que de servir Jésus-Christ dans ses membres ? Je mets ma gloire à servir le pauvre le plus abject. »
« Ô Marie, demandez que je sois chaste et modeste, doux et bon, sobre et pieux, prudent et droit, ennemi du mensonge. »