« Sa beauté était remarquable et s’alliait à une intelligence, une sensibilité, une volonté peu communes. » Ainsi parle-t-on de la jeune Diana Carbonesi d’Andallo.
Les parents de Diane sont riches, elle est coquette, et c’est par mondanité et curiosité qu’elle se rend à une prédication du dominicain Réginald. Le sermon porte justement sur la coquetterie. Diane est touchée. Le frère dominicain devient son père spirituel et elle décide de devenir religieuse. L’année suivante, lors d’un passage de saint Dominique à Bologne, elle fait vœu de virginité en sa présence. Sa famille s’oppose à ce projet. Elle prend prétexte d’une sortie à Ronzano pour entrer au couvent des chanoinesses. Une armée familiale se précipite au couvent, s’empare de Diane, qui résiste. Elle revient chez elle sur une civière.
À peine remise, elle s’enfuit à nouveau. Son père capitule. Le premier couvent de dominicaines de Bologne est créé. Très proche de Diane, le bienheureux Jourdain de Saxe modère l’ardeur de ces premières religieuses très observantes. Cécile, Aimée, Constance et Théodora sont d’ailleurs honorées en ce jour à l’égal de Diane. Elle meurt à 35 ans, le 10 juin 1236.
« Saint père Dominique, assistez-nous dans tous nos besoins. Gardez-nous toujours ; rendez-nous purs et purifiés. »