Geneviève veille encore sur Paris dont elle est la patronne. Et l’actuel Panthéon a été construit pour l’y faire reposer. Ses fresques en racontent encore l’histoire et le rayonnement. Cette jeune bergère de Nanterre est incroyable. Une activité débordante, une force de conviction impressionnante et une sainteté dont le grand saint Germain d’Auxerre s’était rendu compte. Par deux fois, elle sauve Paris d’Attila et de Chilpéric. Elle ravitaille la ville affamée et redonne courage aux habitants qui veulent capituler et se rendre. On la traite de folle, mais on finit par se rendre compte qu’elle est « mère de la patrie menacée». Prodiges et miracles accompagnent ses pas. Elle se soucie des pauvres, prenant les miches de pain de ses compagnes pour les distribuer aux démunis. Elle fait construire la première basilique et la première abbaye à Saint-Denis, sur la tombe du premier évêque de Lutèce. Elle meurt à 80 ans, en 502. Son tombeau était entouré d’une immense dévotion jusqu’au 21 novembre 1793 où les voyous profanent sa châsse, ciselée par saint Eloi, et brûlent ses ossements en place de Grève. Paris n’avait jamais été envahie. Depuis la destruction des reliques, elle l’a été en 1815, 1870, 1940… Elle est la patronne de la gendarmerie et de la police.

Courte prière à sainte Geneviève :

« Sainte Geneviève, dont la force relevait les courages défaillants, et qui avez veillé sur la Cité, priez pour nous.