
saint Georges
À mi-chemin entre un Michel archange, un Bayard médiéval, un Ivanhoé imaginaire et un Perceval en quête du Saint-Graal. Tel apparaît notre soldat terrassant un dragon. Né en Syrie ou en Cappadoce, Georges devient un symbole et son culte est attesté dès les temps les plus reculés. Selon des récits extraordinairement riches en détail et en imagination, il aurait détruit un monstre qui désolait la province de Silène en Libye. Pendant sept ans, il subit d’innombrables supplices de la part de Dioclétien qui le plonge dans la chaux vive, le fait marcher avec des chaussures garnies de pointes rougies au feu, l’écrase sous de lourdes pierres. De tout cela, les anges viennent le délivrer. D’un signe de croix, il fait effondrer les statues des idoles. La rage contre lui éclate. Il est décapité en 303. Les Orientaux l’appellent “le grand martyr”. Son culte est incroyable de l’Orient à l’Occident. Il est le patron de l’Angleterre, des soldats, des scouts. On l’invoque pour acquérir la patience de supporter les injures, dans les maladies de peau, les maladies vénériennes.
Pensée spirituelle de saint Pierre Damien pour la fête de saint Georges :
« En imitant saint Georges, nous serons inébranlables, soit que le monde nous cajole et nous sourie, soit qu’il fasse entendre les grondements menaçants de ses contradictions. »
Courte prière à saint Georges :
« Grand saint Georges, priez pour nous, transpercez de votre lance le dragon qui est en nous. »