Hyvarnion, pieux et chaste, quitte la cour du roi Childebert pour trouver un ermitage en Armorique. Un ange lui apparaît et lui ordonne d’épouser la jeune et pure Rivanone, qu’il rencontrera bientôt. Ainsi fut fait. De leur union naît Hervé. Il est aveugle.
Une fois orphelin, il est confié à son oncle saint Urfol près de Plouvien. Toujours accompagné du jeune guide Guiharan, il parcourt landes et forêts avec les frères, succédant à son oncle à la tête de la communauté, alors qu’il ne fut jamais ordonné prêtre. Il se fixa à Lanhouarneau où il mourut, participa au concile de Méné Bré qui excommunia le terrible chef de Carhaix, Conomor.
Brest, Nantes et Rennes se partagent ses reliques. Il est le patron des chanteurs, des chevaux, invoqué pour les maladies des yeux, la guérison des peurs, des angoisses et de la dépression nerveuse, pour repousser les démons.
Cantique du Paradis de Saint Hervé :
« Jésus, qui vit aux cieux et règne près de Dieu, j’attends ton paradis car tu me l’as promis. J’irai vers ta clarté ô Christ ressuscité. Je crois que ton regard ne peut me décevoir. Plus d’ombre, plus de pleurs, ni larmes, ni douleurs, Jésus, car près de toi tout n’est que paix, que joie ! Qu’à l’heure de ma mort ta voix me dise encore : Ami, dès aujourd’hui viens dans mon Paradis. »